Oser dénoncer les maux qui gangrène la société, changer les mentalités et les comportements à travers nos articles

OCCUPATION IRRÉGULIÈRE DE LA VOIE PUBLIQUE A DAKAR

Quand mendiants et vendeurs à la sauvette envahissent les rues

Dangereuse, la cohabitation entre les occupants de la voie publique et les véhicules et automobilistes. Ils se sont installés à proximité d’importants axes routiers ou de carrefours, sur l’ensemble des rues de la capitale sénégalaise. Ce sont pour la plupart des cas, des marchands ambulants, des tenanciers de gargotes, vendeurs de fruits et des mendiants. La  chaussée prévue pour les piétons est prise d’assaut par ces trois catégories d’occupants. Cela devient une véritable gêne pour la commodité et la sécurité des piétons, de la circulation, et occasionne la dégradation  des routes. Un phénomène qui enrégistre chaque jour de nouveaux adhérants, ce  qui rend la circulation difficile occasionnant parfois des embouteillages monstres dans Dakar. Il est difficile de se frayer un passage dans certaines avenues de la capitale aux heures de ponte. C’est littéralement un envahissement de  de la ville des occupants particuliers. Il n’en faut pas davantage pour que ces marchands et vendeurs et mendiants ne s’installent sur une partie de la bitume.
Le fait est devenu tellement fréquent que le tableau qu’il offre a finit par faire partie du décor de Dakar. L’occupation de la voie publique par des vendeurs à la sauvette, des marchands ambulants et autres vendeurs de fruits, de dames tenant des tables où sont vendus des cacahuètes, des jujubes etc,  frise l’anarchie. Au quotidien, les routes, avenues et ruelles intermédiaires sont envahis par des vendeurs, des mendiants, de petits commerçants et marchands ambulants. Les automobilistes râlent souvent, mais leur plainte est tombée comme dans l’oreille d’un sourd. Circuler  en voiture deveint de plus en plus difficile et ces gens préfèrent occuper la chaussée et ses abords pour vendre toutes sortes de  produits. Ils préfèrent apporter le produit au client susceptible de l’acheter, parfois jusque dans la voiture.  Des accessoires de téléphone portable, aux articles électroménagers, en passant par les fruits et légumes, des vêtements et chaussures de fripperie, tous ces produits sont disponibles au bord de la route. C’est un phénomène propre aux grandes villes des pays pauvres où la surpopulation et l’exode rurale semblent pousser les gens à transformer tacitement, la la voirie, toutes les routes et recoins de la ville en marché. Les rues de Dakar sont devenus des marchés où s’installent pêle-mêle toutes sortes de marchands.  Ils ont su s’organiser de manière à tirer leur épingle du jeu sur la route et dans la rue où ils ont élus « marché et lieu de vente ».  Un matin c’est juste un étalage par terre à même la chaussée, puis le lendemain c’est une table qui fera place ensuite à une cantine et finalement, les uns imitant les autres, tout autour nait un marché spontanné, mais quasiment sur la route. L’avenue du « crédit foncier », le rond point Liberté 6, l’avenue heikh Anta Diop, les axes du Canal 4 à Geule Tapée, la rue 6 à Médina en pasant par les routes et rues secondaires de la ville, partout la voie publique est occupée de façon irrégulière par des vendeurs de toutes sortes.  Ce sont des étalages, des tentes, des kiosques, bref des espaces devenus des lieux de vente spontannés. Les marchands ambulants de Sandaga déguerpis en Novembre 2007 n’ont pas mis plus de deux semaines à réinvestir la voie publique, après une journée de manifestaions violentes et d’affrontement avec les forces de l’ordre. Depuis lors ce sont tous les trottoirs et chaussées de la ville qui sont transformés en marchés spontanés. Les commerçants chinois en bordure de l’avenue du centenaire de la épublique, transformée en china town. Devant chaque boutique se tiennent des étalage de marchands qui achétent en gros auprès d’eux pour revendre au détail la marchandise. Ce qui fait d’ailleurs dire à beaucoup d’habitants du voisinage, ces chinois sont responsables de cette situation car ils semblent avoir passé un accord tacite avec les ambulants installés devant leurs échoppes.

Cependant, ces personnes sont non seulement exposés à une forte pollution car, respirant le gasoil et les carburants qui se dégage des véhicules à longueur de journée, mais aussi un accident de la circulation peut subvenir à tout moment. C’est à se demander si les autorités locales jouent véritablement leur rôle car, parler de dégager la voie publique ou de déguerpissement semble suicidaire pour les dirigeants politiques en quête de popularité et qui n’osent pas dans ce cas, « fâcher » ces occupants particuliers.  Pourtant plus que jamais, la réglementation de la voie publique est une affaire urbaine à laquelle doivent s’attteler dès maintenant les nouveaux élus locaux, car la pluart sont des infrastrucrures neuves et ayant coûté beaucoup de milliards au Sénégal.

Rokhaya THIAM

8 mai, 2009 à 1:07 | Commentaires (0) | Permalien


BALLA GAYE II TERRASSE MOUSTAPHA GUEYE

Le tigre de Fass tombe devant le lion de Thiaroye 

Organisé par Gaston Production, le Stade Demba Diop a abrité hier, le dernier combat de Moustapha Guèye Tigre de Fass qui affrontait Balla Gaye II. C’était le challenge de la jeunesse incarné par le lion de Thiaroye, face à la maturité et à l’expérience de Tapha Guèye qui a un palmarès élogieux dans l’arène sénégalaise. Le verdict est sans appel ; Balla Gaye II, le lion de Thiaroye a terrassé Tapha Guèye, le tigre de Fass par une prouesse digne d’un technicien et fils d’une ancienne gloire. 

 

La force et la jeunesse du Balla Gaye ont ont  triomphé et sur la maturité et l’expérience de Moustapha Guèye. Balla Gaye est venu l’air confiant et très concentré à la fois, après une préparation physique soutenue effectuée en France. Moustapha a paru détendu, sans pression, relaxe. Physiquement, il a été rigoureusement préparé par son staff 21 jours durant, ce qui lui a d’ailleurs valu de perdre près de 5 kilos. Le grand combat entre les deux lutteurs n’a pas duré longtemps. Il s’est passé en deux actions très rapides. Dès le coup de sifflet de l’arbitre, Balla gaye II a adopté une attitude attentiste préférant laisser venir son adversaire réputé être un attaquant. Moustapha Guèye très entreprenant a été le premier à déclencher les hostilités. Cherchant la bagarre, il lancera un coup de poing feinté par son adversaire, nullement effrayé. Balla Gaye II, riposte et tente de prendre Tapha Guèye par les pieds et entame la première action, juste à la limite de la délimitation de l’arène. Ils seront séparés par l’arbitre. De retour dans le cercle, Balla Gaye II riposte, prend le combat en main et soulève son adversaire à la ceinture. Tapha Guèye essaiera de se retourner mais c’était trop tard, il était déjà dans une mauvaise posture. Balla Gaye le ceint fortement et l’envoi à terre de belle manière par technique digne d’un grand lutteur. Il redresse la pente sur laquelle il avait dernièrement glissé lors de son combat face à Eumeu Sène de l’écurie Boul Falé.   

Quant aux combats préliminaires, ils ont brefs, mais de qualité. Les premiers à faire face sont Mbaye Diouf alias, Wouli et Thiat pensionnaire de l’école de lutte Boy Bambara de Niary Tally, qui comptabilise trois points dans sa poule. Wouli qui n’avait jusqu’à ce niveau du Claf, accumulé que des défaites successives, a enfin signé une victoire face son adversaire que tous les pronostics donnaient favori. Ensuite, Katy était aux prises avec Ousmane Diop. Ce dernier très entreprenant dans le combat remporte les trois points de la victoire en terrassant son adversaire. Dans la poule C, Yékini Junior de l’écurie Ndakaru, le tombeur de Super Etoile et de Sa Cadior, signe sa troisième victoire en autant de combats devant Douglas. Il se positionne premier dans sa poule avec neuf points, marchant ainsi sur les traces de son idole Yahya Diop Yékini, le roi des arènes. Quant à Birahim 2 de Baol Mbollo, il enverra à terre sans efforts, Ness de l’écurie de Lansar. Ce dernier a été perdu à cause de trop d’euphorie et de précipitation. Il a d’ailleurs été très critiqué par les amateurs et les observateurs de la lutte. 

Ce fut le dernier combat de Moustapha Guèye, tigre de Fass, un champion au palmarès élogieux avec 25 victoires, 7 nuls et 10 défaites. Il n’aura pas résister à la force de la jeunesse de Balla Gaye II qui ainsi revient en force. Sur cette unième défaite, Tapha Guèye se retire  de l’arène sénégalaise mais est passé par la grande porte, car il a eu le courage d’affronter les jeunes, leur donnant l’opportunité d’être au devant de la scène. Balla Gaye II avec cette victoire, rebondit et s’estime plus que jamais prêt à affronter tous les champions actuels comme Modou Lô par exemple. 

 

Rokhaya THIAM 

  

 

4 mai, 2009 à 1:13 | Commentaires (0) | Permalien


Occupation irrégulière de la voie publique

 

 Quand Dakar devient un marché 

 

Dangereuse, la cohabitation entre les occupants de la voie publique et les véhicules et automobilistes. Ils se sont installés  à proximité d’importants axes routiers ou de carrefours, sur l’ensemble des rues de la capitale sénégalaise. Ce sont pour la plupart des cas, des marchands ambulants, des tenanciers de gargotes, vedeurs de fruits et des mendiants. La  chaussée prévue pour les piétons est prise d’assaut par ces trois catégories d’occupants. Cela devient une véritable gêne pour la commodité et la sécurité des piétons, de la circulation, et occasionne la dégradation  des routes. Un phénomène qui enrégistre chaque jour de nouveaux adhérants, ce  qui rend la circulation difficile occasionnant parfois des embouteillages monstres dans Dakar. Il est difficile de se frayer un passage dans certaines avenues de la capitale aux heures de ponte. C’est littéralement un envahissement de  de la ville des occupants particuliers. Il n’en faut pas davantage pour que ces marchands et vendeurs et mendiants ne s’installent sur une partie de la bitume.

 

Le fait est devenu tellement fréquent que le tableau qu’il offre a finit par faire partie du décor de Dakar. L’occupation de la voie publique par des vendeurs à la sauvette, des marchands ambulants et autres vendeurs de fruits, de dames tenant des tables où sont vendus des cacahuètes, des jujubes etc,  frise l’anarchie. Au quotidien, les routes, avenues et ruelles intermédiaires sont envahis par des vendeurs, des mendiants, de petits commerçants et marchands ambulants.  Les automobilistes râlent souvent, mais leur plainte est tombée comme dans l’oreille d’un sourd. Circuler  en voiture deveint de plus en plus difficile et ces gens préfèrent occuper la chaussée et ses abords pour vendre toutes sortes de  produits. Ils préfèrent apporter le produit au client susceptible de l’acheter, parfois jusque dans la voiture.  Des accessoires de téléphone portable, aux articles électroménagers, en passant par les fruits et légumes, des vêtements et chaussures de fripperie, tous ces produits sont disponibles au bord de la route. C’est un phénomène propre aux grandes villes des pays pauvres où la surpopulation et l’exode rurale semblent pousser les gens à transformer tacitement, la la voirie, toutes les routes et recoins de la ville en marché. Les rues de Dakar sont devenus des marchés où s’installent pêle-mêle toutes sortes de marchands.  Ils ont su s’organisé de manière à tirer leur épingle du jeu sur la route et dans la rue où ils ont élus « marché et lieu de vente ».  Un matin c’est juste un étalage par terre à même la chaussée, puis le lendemain c’est une table qui fera place ensuite à une cantine et finalement, les uns imitant les autres, tout autour nait un marché spontanné, mais quasiment sur la route. L’avenue du « crédit foncier », le rond point Liberté 6, l’avenue heikh Anta Diop, les axes du Canal 4 à Geule Tapée, la rue 6 à Médina en pasant par les routes et rues secondaires de la ville, partout la voie publique est occupée de façon irrégulière par des vendeurs de toutes sortes.  Ce sont des étalages, des tentes, des kiosques, bref des espaces devenus des lieux de vente spontannés. Les marchands ambulants de Sandaga déguerpis en Novembre 2007 n’ont pas mis plus de deux semaines à réinvestir la voie publique, après une journée de manifestaions violentes et d’affrontement avec les forces de l’ordre. Depuis lors ce sont tous les trottoirs et chaussées de la ville qui sont transformés en marchés spontanés. Les commerçants chinois en bordure de l’avenue du centenaire de la épublique, transformée en china town. Devant chaque boutique se tiennent des étalage de marchands qui achétent en gros auprès d’eux pour revendre au détail la marchandise. Ce qui fait d’ailleurs dire à beaucoup d’habitants du voisinage, ces chinois sont responsables de cette situation car ils semblent avoir passé un accord tacite avec les ambulants installés devant leurs échoppes.  

 Cependant, ces personnes sont non seulement exposés à une forte pollution car, respirant le gasoil et les carburants qui se dégagent des véhicules à longueur de journée, mais aussi un accident de la circulation peut subvenir à tout moment. C’est à se demander si les autorités locales jouent véritablement leur rôle car, parler de dégager la voie publique ou de déguerpissement semble suicidaire pour les dirigeants politiques en quête de popularité et qui n’osent pas dans ce cas, « fâcher » ces occupants particuliers.  Pourtant plus que jamais, la réglementation de la voie publique est une affaire urbaine à laquelle doivent s’attteler dès maintenant les nouveaux élus locaux, car la pluart sont des infrastrucrures neuves et ayant coûté beaucoup de milliards au Sénégal. 

 

Rouguy THIAM 

  

 

2 mai, 2009 à 0:39 | Commentaires (0) | Permalien


Sittor Ndour demissionne de l’Apr

Abdou Aziz Mbaye, chargé de l’Informatique et de
la Logistique à l’Apr sur la demission de Sittor Ndour 

“Il a toujours été un défaillant, lâche et frileux” 

 

Macky Sall, a mis sur pieds en décembre dernier, son parti politique  l’Apr qui vient de recevoir, il y a juste deux jours son récipissé. Mais, déjà  sa formation est secouée, Sittor Ndour, le chargé des structures de l’Apr, et l’un ds quatres piliers de la dite structure, contre toutes attentes vient de démissionner. Les reactions de ces ex-camarades ne se sont pas fait attendre. 

 

En effet Abdou Aziz Mbaye, chargé de l’Informatique et de
la Logistique à l’Apr et le jeune Abdoulaye Fall sont sortis de leurs gongs pour réagir suite à la demission. Le premier nommé a tancé Sittor Ndour, un homme qu’il dit connaitre depuis la fac. “Je n’ai nullement été surpris par cette demission de Sittor Ndour. Certaiment d’autres comme lui qui sont moins engagés partiront. Actuellement le régime de Me Abdoulaye Wade est en train de nous mettre les batons dans les roues en promettant des monts et merveilles à certains d’entre nous. C’est qu’en réalité Sittor Ndour n’a jamais été engagé comme il le prétendait, il jouait le jeu pour des intérêts personnels. Pour des gens comme nous, qui  le côtoyons depuis 1988, nous savons que c’est. un défaillant rigolo, qu’’il est récidiviste des faits. Il a toujours été un frileux, un homme interessé. A l’époque, Sittor a fait exclure beaucup de ses camarades faisait foirer des grèves, s’alliant avec l’administration contre ses propres camarades. Ceux qui le connaissent savent de quoi je parle. Combien de fois  a t-il eu à lire sur les murs de notre école l’Enspt (promotion de 87-90), des pics du genre “Sittor tu as trop tort “? Il a de tout le temps eu une attitude défailliste, de lâche. Macky Sall lui vouait une confiance aveugle et pour prevue, il l’a mis au poste chef de cabinet, puis de secrétaire général à l’Assemblée Nationale. Ce sont des postes qu’on ne confie qu’à un homme de confiance. Mais nous avions senti que Sittor était un frileux, un homme intéressé que par des postes de responsabilités. A Fatick lors des investitures le mot d’ordre de l’Apr, c’était de ne pas se batter pour un poste, mais il a passé outre les recommendations du parti. Sittor fait partie de ces gens là qui pensaient que Macky Sall, en quittant le gouvernement, emportait des malettes d’argent planquées quelque part.  Il a été déçu de se render compte qu’en réalité il n’en est rien. C’est alors evident qu’il parte et peut-être meme que d’autres vont lui emboiter le pas”. Et Abdoulaye Fall, du mouvement les Jeunes de l’Apr à Thiès de renchérir, “le depart de Sittor Ndour de l’Apr, c’est. comme une feuille morte qui tombe de l’arbre.politiquement, il doit beaucoup à Macky Sall qui l’a sorti de l’annonymat. Hélas, quelqu’un disait que: dans la vie, il existe des geste tellement grands que pour render en retour, il reste à ceux qui en ont bénéficié que la trahison”. 

 

 

Rokhaya THIAM 

 

2 mai, 2009 à 0:38 | Commentaires (0) | Permalien


Bombardier prochain adversaire de Yékini

LUTTE AVEC FRAPPE : TROISIEME EDITION CHALLENGE ORANGE

Hier  le stade Demba Diop de Dakar abritait la troisième édition du challenge Orange organisé par le promoteur Gaston Mbengue. La  grande affiche du jour opposait Bombardier, le chef de file de l’écurie de Mbour contre Thièk de Pikin Mbollo. Un combat au verdict très attendu, car l’enjeu était de taille. Le vainqueur devra affronter prochainement, Yékini actuel  roi des  arènes, qui n’a jusque là jamais connu de défaite dans sa carrière. Bombardier terrasera Thièk. Yékini contre bombardier c’est le futur grand combat de la saison.

 

Médoune Khoulé de l’écurie de Bathie Séras et  Birahim Nguer de Yeumbeul ont été les premiers à s’affronter dans l’enceinte de l’arène. Mais ce fut un combat où les deux lutteurs emblaient manquer d’enthousiasme, le spectacle tirant en longueur sans qu’il ait cependant des actions. Après un long round d’observation entre les adversaires, qui se hasardaient de temps en temps à lancer d’évasifs coups de poings, les lutteurs seront envoyés à deux reprises chez «Ardo». Matar Guèye de l’écurie de Thiès affrontait Bismi Ndoye de l’écurie Ndakaru  ce dernier très offensif et entreprenant dés le coup de sifflet de l’arbitre est venu à l’aise et sans gros effort à bout de son adversaire. Puis, finalement  au bout de plus de vingt minutes, ils seront hués par le public qui commençait à se lasser. L’arbitre donnera la victoire à Médoune Khoulé, poulain de Bathie Séras. En troisième combat, Jules Baldé de l’écurie de Pikine Falaye Baldé, du nom de son père, une ancienne gloire de la lutte sénégalaise, faisait face à Birahim n°2 de l’écurie Baol Mbollo. Jules Baldé fera plusieurs tentatives de soulever son adversaire qui sera très résistant. Malgré un staff pléthorique et une préparation mystique digne d’un fils d’un ancien champion, Jules Baldé a enregistré son énième défaite. On avenir dans la lutte devient ainsi, plus que jamais compromis et incertain. Juste à la fin de ce combat, Yékini le roi des arènes fit son apparution dans le stade pour prêter main forte à son poulain et homonyme Yékini junior qui affrontait Super Etoile de l’écurie Lansar. Le public a eu droit à un combat et très technique où les deux voulaient en découdre rapidement. En moins de deux minutes, ils en viennent aux prises et dans un enchaînement d’actions, Yékini Junior envoie  terre son adversaire, mais c’était en dehors des limites de l’enceinte de l’arène. Après un deuxième coup de sifflet de l’arbittre, Yékini Junior terrasse un deuxième fois Super Etoile.  Et Yékini, le tombeur de Baboye d’esquiver quelques pas de  danse pour jubiler, savourer sa victoire. Le dernier combat préliminaire avant la grande affiche opposait Ness de l’écurie Lansar contre Youssou Ndour de Ndakaru.   Ce fut un combat éclair, car Youssou Ndour, par une parade comme du bluff  a envoyé facilement son adversaire à terre.

Le combat tant attendu entre Thièk et Bombardier a débuté vers 20 heures10 minutes. Thièk qui n’avait pourtant rien à perdre dans ce combat qui le mettait dans l’antichambre des grands champions, paraissaient cependant tendu et sous le trac. Quant à Bombardier, chef de file de l’écurie de Mbour, il était très confiant et affichait la pleine forme. Contrairement aux observateurs et amateurs de lutte qui pensaient qu’il allait être sous pression, Bombardier est venu au stade décontracté esquivant des pas de danse sous les applaudissements de ses nombreux supporters. Le combat entre les deux lutteurs ne dura pas plus de deux minutes, Bombardier a vaincu Thièk de for belle manière. Un verdict sans appel. Désormais, il sera le prochain adversaire de Yékini qui met ainsi son titre de roi des arènes en jeu. 

 

Rokhaya THIAM

 

2 mai, 2009 à 0:36 | Commentaires (0) | Permalien


Le tueur, un gamin de 11 ans seulement

YEUMBEUL: INCIDENT MORTEL DANS UNE FAMILLE

Un enfant de 11 ans tue son frère ainé

 

A Yeumbeul au quartier Darou, un jeune gamin âgé de 11 ans seulement a mis fin aux jours de son frère ainé. Ce dernier a été tué accientellement par le bambin avec un couteau. L’incient mortel est survenu au cours d’un jeu qui a viré à la tragédie.

 

 

Les faits se sont passés la semaine dernière dans la quartier de Darou à Yeumbeul. Les deux frères étaient seuls à la maison. L’ainé jouait dans la cours avec le gamin de onze ans, une tape par ci, une réplique par là en faisant le tour de la maison.  Maleureusement le gamin qui était alors dans la cuisine tenait un couteau dans sa main au moment des faits. Quand son frère ainé lui donna une tape amicale, il riposta aussitôt oubliant qu’il avait une arme avec lui, et lui assénant un coup de couteau.   Il n’y avait pas d’autres personnes à la maison quand la victime qui a été sérieusement atteinte au niveau de la poitrine par le couteau, a perdu beaucoup trop de sang. Le gamin qui en voyant son frère debout mais cependant ne pouvant réagir, ne comprenait pas la gravité de ce qu’il était arrivé. Mais les voisins aussitôt prévenus, ont conduit le frère ainé à l’hopital de Sicap Mbao. Il décédera en cours de chemin.

Le gosse de 11 ans sera amené par son propre père à la police. Il a été placé en garde à vue par les éléments de la brigade de Mbao puis mis à la disposition de la justice. Pour l’heure on se demande quel sera le sort de ce jeunes garçon, qui a onze vient de commettre un homicide involontaire sur la personne de son propre frère ainé.

 

Rokhaya THIAM

2 mai, 2009 à 0:35 | Commentaires (0) | Permalien


YEKINI ET SON MANAGER MBAYE DIAGNE C’EST LA BROUILLE ENTRE

Gaston Mbengue, pro;oteur de lutte a dit  a ce sujet :”A l’occasion de combats de tenors ce ne sont les managers qui négocient les contrats” 

 

À lire la presse de ces derniers jours, un malaise se serait installé entre Yékini, le roi des arènes et Mbaye Diagne, son manager depuis 1997. L’on a le net sentiment que le courant ne passe plus entre eux, même si pour l’heure, des deux côtés, personne n’est encore disposé à aborder la question avec la presse pour édifier les supporters, fans et amateurs de lutte.  Cetaines informations nous parviennent par brides venant de langues élastiques proches des deux camps. 

 

Le dauphin s’affirme maintenant serait-on tenté de penser de la brouille entre Yahya Diop Yékini et Mbaye Diagne son manager depuis douze ans. Qu’est ce qu’il se passe et quelle serait la cause de leurs bisbilles ? On l’ignore encore. Cependant, il est plus qu’évident que malaise, crise ou malentendu, il y a car, de sources sûres, nous avons appris que la dernière apparition de Yékini en séance d’entrainement date de la veille du combat de de son poulain Yékini junior. A l’école Médine où s’entrainent quotiennement tous les pensionnaires de l’écurie Ndakaru, le roi des arènes et chef de file de ladite structure a déserté les lieux et ce, depuis plus d’un mois. Aussi, le dernier contrat en date, c’est Yékini en personne par le truchement de son conseiller financier Mamadou Niang qui l’aurait négocié directement avec le promoteur Gaston Mbengue, sans en informer son manager. D’ailleurs, au moment de le signer, c’est l’adjoint de Mbaye Diagne qui s’est présenté. D’où les supputations et rumeurs qui vont bon train. Certains donnent leurs avis sur ce climat tendu entre Mbaye diagne et Yékini, après douze années de bon ompagnonnage. Ainsi, d’aucuns n’hésitent pas à indexes Mamadou Niang, ex-directeur commercial Shell, actuel conseiller financier de Yékini et le promoteur Gaston Mbengue de malveillante jalousie contre Mbaye Diagne que l’on sait très proche de Cheikh Fallou Nicolaï concurrent direct de Gaston. Ce dernier balaie d’un revers de main les accusations faites contre lui, Joint au telephone,  il a tenu à préciser:  je n’ai aucun intérêt à instaurer une brouille entre Yékini et son manager. C’est qu’en réalité, à l’occasion de tous les combats de grands ténors comme c’est le cas avec Yékini contre Gris-Bordeaux, ce ne sont pas les managers qui négocient les combats, mais plutôt un frère, proche parent ou un conseiller. Les managers ne se présentent que pour signer des documents, cela s’est toujours passé ainsi. En ce qui concerne Gris-Bordeaux, je me suis adressé à son conseiller Abdoulaye Mbengue. Quant  à Yékini, le contrat de sponsoring c’est Mamadou Niang qui a conclu le contrat. Je n’ai pas directement parlé à Yékini encore moins à Gris-Gris Bordeaux. Ceux qui pensent que je serais à l’origine de la brouille entre Yékini et son manager se trompent. Je ne verse pas dans la concurrence, mes relations avec les autres promoteurs de lutte sont saines et sans animosité aucune. Pour prevue j’ai mis à la disposition de tous le materiel que j’ai acheté pour l’organisation de l’enceinte de l’arène lors des combats. Ceux qui pensent que Gaston Mbengue a intérêt à voir Yékini se séparer de son manager ne sont pas de bonne foi, ils sont malhonnêtes.” 

Notre source de préciser que l’écurie Ndakaru traverse actuellement une crise, c’est d’ailleurs la raison des départs de Cheikhou Diène et de Bismi Ndoye. Mais, ce dernier, conserve cependant son manager, qui n’est autre que Mbaye Diagne.  De toutes manières, il est évident qu’entre Yékini et son manager une brouille s’est installée. La question qui se pose c’est où en est la mediation? Mbaye Cissé, katy Diop, Youssou Diène sont interpellés. 

 

Rokhaya THIAM 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 mai, 2009 à 0:34 | Commentaires (0) | Permalien


Noreyni, un jeune footballeur à l’affût des recruteurs européens et moscovites

RECONSTRUCTION DU FOOTBALL SENEGALAIS : MISER SUR LES JOUEURS LOCAUX 

Le Saint-Louis Football Center

La reconstruction du football sénégalais qui régresse depuis ces deux dernières années, est un sujet qui fait couler beaucoup de salives et d’encre. Depuis la débâcle des Lions de l’équipe national A en Ghana lors de la Can 2006 puis l’élimination de la sélection de l’ex entraîneur Lamine Ndiaye par la jeune équipe des scorpions de la Gambie, les amateurs, observateurs et techniciens s’accordent un fait : la relève du football il faut aller la chercher dans la jeunesse. A plus forte raison, maintenant que les clubs locaux, les centres ou écoles de football sont depuis lors sur la ligne de mire des recruteurs internationaux. Dans la capitale du Nord, c’est le Saint-Louis football Center, – particulièrement un jeune joueur, Cheikh O.Thiam dit Noreyni-, qui est dans le collimateur des recruteurs européens et moscovites. 

Le Saint-Louis Football Center fait encore parler de lui dans la capitale du Nord. C’est une école de formation qui met particulièrement l’accent au-delà  des qualités techniques et physiques du jeune footballeur, sur la dimension de l’éthique dans le sport. Son siège social se trouve aux Hlm à Saint-Louis mais les entrainements se passent au terrain Wemblé  et au Stade Ababacar Sèye. Le centre qui compte toutes les catégories (junior, cadet et sénior) est actuellement courtisé par de grands clubs et recruteurs européens. moscovites, anglais mais surtout français. Moustapha Ndiaye le président du centre, a su établir des contacts dans plusieurs clubs européens se qui lui a d’ailleurs valu de faire émerger plusieurs joueurs sénégalais évoluant aujourd’hui en Allemagne, en Turquie, en Angleterre et en France. L’As Auxerre, qui n’en est pas à son premier recrutement de joueur- Cissokho a été un pensionnaire du centre- a dans sa ligne de mire d’autres jeunes joueurs. C’est la cas avec un jeune prodige, Cheikh O. Thiam, dit Noreyni. Une véritable révélation du football saint-louisien au même titre que Mouchid Iyane Ly, Amara Traoré entre autres.  Noreyni en effet  possède des qualités à la fois technique et physiques connues des sportifs saint-louisiens. Il joue au poste de milieu terrain, mais aussi reste un excentré possédant des aptitudes extraordinaires, jouant avec les deux pieds, animateur de jeu avec une force de pénétration, un jeu de tête remarquable et très efficace devant les buts. Noreyni, si sl’on en croit à ses formateurs et observateurs avertis ainsi d’ailleurs que le grand public, posséde tous ces atoûts footballisteiques. Il est dans le colimateurs de clubs anglais, français qui aiment bien les gauchers et moscovites.  Un tel prodige n’échappera ceratinement pas à la vigilance des cadres du football sénégalais qui ont tant besoin de joueur pareil pour redorer le blason au Sénégal et sur la scène africaine. 

 

Rokhaya THIAM 

 

2 mai, 2009 à 0:32 | Commentaires (0) | Permalien


Attention aux lesbiennes a Dakar et à leurs milieux de drague

LESBIANISME 

Au Sénégal, dans l’entendement des gens, l’homosexualité renvoie souvent à deux hommes entretenant des actes contre nature, que les bonnes mœurs et la religion condamnent. Cependant, chez les femmes, le saphisme, plus communément appelé lesbianisme existe aussi. Certaines sénégalaises, hélas,  préfèrent les femmes aux hommes. Ce serait une pratique, -d’après nos enquêtes-, qui n’est d’ailleurs pas récente mais est longtemps passée sous silence ou inaperçue. Elle n’attire guère l’attention des gens. Contrairement aux hommes, les lesbiennes sont plus sournoises et difficiles à repérer. Elles sont souvent bisexuelles, mariées ou célibataires, il y en a même qui ont eu des enfants, menant une vie aux apparences tout à fait normal.  Au bout de deux mois à fouiner un peu partout dans «certains milieux de drague» de la capitale et de sa périphérie, nos enquêtes pourraient lever un coin du voile sur le saphisme. Des femmes, évidemment, dans l’anonymat nous en donnent des témoignages renversants. Et le nom d’une grande chanteuse du showbiz national et international a été plusieurs fois cité, des sportives. 

 

L’affaire des homosexuels de Mbao a fait naître des controverses au sein de la société et de toutes les communautés religieuses de ce pays. Des voies se sont levées pour condamner ce genre de pratique que la morale réprime. Ainsi neuf homosexuels ont été condamnés à une peine de huit fermes, puis relaxés. Mais ce que semble ignorer la plupart des sénégalais, c’est que les lesbiennes sont aussi de la partie.  Pourtant, être désirée par un homme, c’est naturellement ce que toute femme souhaite le plus. Hélas les gouines préfèrent les femmes aux hommes. Cela explique d’ailleurs le terme saphisme, qui désigne une relation entre deux femmes qui ont des penchants sexuels. Saphisme viendrait du nom d’une poétesse grecque Sappho, de l’île de Lesbos, qui tenait un collège de jeunes filles, et dont les poèmes passionnés dédiés à ses amies, et la vie entourée d’autres femmes lui ont valu la réputation d’homosexuelle. Ce sont des rapports sexuels entre femmes souvent composés de caresses avec les mains ou la bouche, ou simplement de masturbations. C’est le fait, pour deux femmes, de frotter leurs sexes l’un contre l’autre.   

Les lesbiennes, même si elles sont plus discrètes que les homosexuels- qui souvent ont une apparence efféminée dans leur démarche ou leur habillement et leur façon de se vêtir- existent bel et bien au Sénégal.  La pratique du lesbianisme se cache derrière des apparences d’amitiés singulières. C’est que leurs procédés et manières reste faire demeurent sournoises. Elles se fréquentent entre groupes restreints d’amies particulières. Les relations entre lesbiennes ne font pas tiquer les gens, car elles ont des apparences anodines d’une amitié naturelle. Cependant que de telles amitiés peuvent donc se transformer en piège.  C’était difficile de les approcher car elles sont très méfiantes et sont hostiles à de nouvelles fréquentations. A Thiès ce sont des jeunes filles qui pratiquent le football qui sont indexées. Plus de cinq d’entre elles sont des gouines et connues de tout le quartier où elles habitent. A Dakar, dans une boîte de la place, lors de la soirée de Pâques, quelques unes se sont signalées mais ont vite fait de partir car n’appréciant pas la présence de votre interlocuteur qui est de surcroît journaliste. Elles choisissent d’elles mêmes les adhérantes à leur groupe. Ce sont souvent des femmes intellectuelles dans la majorité des cas, très riches, sensuelles mais avec une touche de féminité très marquée qui dragent de jeunes femmes ou filles. Même si parmi elles, il en existent des femmes s’habillant ou adoptant une attitude d’homme. C’est le cas d’un groupuscule de cinq jeunes filles, que nous avons « épiées » ou suivies pendant quelques temps au quartier de Médina. L’une d’entre elles est mariée mais, tout le monde dans les parages, témoigne qu’elle est lesbienne. Toutefois, une Jeune fille de nous confirmer: »elle était une fois venue me voir à la maison. Je ne la connaissait  que de vue. Mais puisque j’avais des dreads locks à la tête, son groupe n’avait d’yeux que pour moi et elle est venue me déclarer sa flamme comme un garçon. Je n’en revenais pas de l’entendre me parlais ainsi. Je lui ai demandé de partir avant que je n’appelle les gens. Mais elle n’a pas arrêté, de temps temps elle passe me dire bonjour. Tout le monde me recommande de faire gaffe à elle car elle serait de connivence avec une bande de bagarreuses« . Les lesbiennes font la drague comme des hommes. Il suffit pour s’en rendre compte de se rendre dans ceratins endroits du Dakar-by-night, les grands hôtels et milieux de luxe. Ce sont les milieux dits de drague des lesbiennes intellectuelles. Mlle X en a fait l’expérience. « C’est à l’occasion d’une seminaire international organisé dans un grand hôtel de la place qu’une femme m’a approché pour faire connaissance disait-elle. Je la reconnus aisément car elle passe tout le temps à la télé et est très célèbre. Nous avons discuté un peu du métier que nous avons en commun. Elle m’a alors écrit sur un bout de papier son numéro de téléphone portable. Mais la façon dont elle me regardait me mit mal à l’aise et elle s’était rapproché de moi et me parlait en me carressant mes mains. Je crus d’abord que c’était juste de la gentillesse, mais elle roulait ses yeux semblait faire un numéro de charme comme si elle avait en face d’elle un homme. Elle m’a expliqué qu’elle vivait seule et qu’elle avait été coptée par une importante agence (bien connue dans ce pays) comme chargé de la communication. Je prétextais aller prendre un café et pris alors congé d’elle. Avant que je ne parte, elle a insisté pour que je lui téléphone. Plutard j’ai appris qu’elle était lesbienne et s’en cacherait même pas« .   K. Dieng, de renchérir: »c’est sur la route de Ouakam à hauteur du restaurant X, alors que je hélai un taxi qu’une belle voiture ss’est garée à mes pieds. Il y avait à bord une femme. Je pensais qu’elle voulait des renseignements et je me suis approchée de la portière. Elle m’a dit sas détour que j’étais très belle et qu’elle vouliat bien me déposer la où j’irai, qu’elle voulait vraiment faire ma connaissance. J’ai tout de suite compris son jeu et j’ai décliné gentillement son offre. Elle me lança avant de démarrer que c’était dommage car elle a eu un coup de foudre avec moi« . 

Les lesbiennes sont maintenant nombreuses, même si actuellement, elles savent bien se terrer et fréquentent des endroits discrets. Elles se reconnaissent aisément entre elles. Comment elles sont devenues lesbiennes ? Qu’est ce qui les poussent à agir de la sorte ? Les réponses varient selon la personne. En fait, les femmes adoptent souvent certains comportements et font pratiques comme se laver ensemble, toucher le sexe ou les seins de  l’autre, qu’elles jugent sans gravité. Ce sont des jeux auxquels elles s’adonnent naturellement cependant que cela mène tacitement à la dérive. Combien de femmes sont devenues lesbiennes et ont commencé à s’adonner au saphisme sans s’en rendre compte? En témoigne cette jeune dame,qui dit avoir raccroché, «au début, nous confie t-elle,  c’était juste pour s’amuser à l’occasion des tours que nous organisions avec une bandes de copines. Elles sont toutes des driankés, de grandes commerçantes etc. Comme nous étions uniquement entre femmes, je ne trouvais pas de mal, parfois d’exhiber à l’occasion de certaines danses, nos dessous de pagnes et nos parties intimes. Mais petit à petit, l’une d’entre elles m’a approchée pour nouer une amitié «ndeydiké». Elle m’invitait chez elle de temps en temps. A chaque fois, elle me recevait dans sa chambre à coucher. Et puis un jour alors que nous étions toutes les deux sur le lit en train de causer, elle a commencé à me caresser, me demandant avec quels produits je me faisais blanchir ma peau. Sur le coup je comprit pas ce qu’il se passer et je me suis laisser faire. C’est comme ça que du jour au lendemain, je suis devenue lesbienne». D’autres jeunes filles nous dirons que «c’était juste l’occasion de rester vierge jusqu’au mariage. Un jeu entre des amies, mais qui n’implique aucuns sentiments, mais c’est pour se faire plaisir un moment et puis ça s’arrête là. Je préfère mille fois être avec ma copine que de me faire pénétrer par un homme. Les gens nous blament et parlent s’en savoir de quoi il s’agit réellement». 

Mais le témoignage de cet homme X, un batteur de tam-tam nous en dit en plus sur la pratique du lesbianisme; il y en aurait beaucoup plus qu’on ne l’imagine chez les grandes dames ou driankés. « C’est une grande dame, son mari était alors ministre. Elle organisait un « tama » dans sa résidence aux Almadies. Il n’y avait que de belles « driankés », mais que des danses obsènes. Elles ne remarquaient même pas la présence d’hommes que nous étions mes trois gars et moi. Je l’ai suivie jusque dans sa chambre en battant mon « tama » mais la scène avec une dame était choquante. Elles se montraient leurs sexes mutuellement et l’une était presque nue en dansant, elle ne portait plus son pagne »

Mais la grande question est comment en sortir ? Comment reconnaître les femmes homosexuelles ou quelles peuvent être les signes particuliers pour les distinguer des autres? Parmi les gouines, il y en a qui incarnent le rôle de l’homme. Elles draguent amènent de nouvelles recrues au sein du groupe. A ce propos, une grande diva de la musique sénégalaise  plusieurs fois été citée par des jeunes filles anonymes qui ne cachent pas leur lesbianisme mais préfèrent ne pas se montrer pour ne pas être juger par les populations. Cette chanteuse musicienne fait l’unanimité des témoignages, même ses amis confirment la rumeur du penchant sexuel de la chanteuse. 

Rokhaya THIAM 

 

 

 

 

2 mai, 2009 à 0:31 | Commentaires (0) | Permalien


Le mythique alam II en concert à Dakar ce 30 Avril

COME BACK DU GROUPE XALAM II 

 

 

Le stadium Iba Mar Diop va accueillir, demain 30 avril le mythique groupe Xalam II au complet pour un concert organisé dans le cadre de la reconstruction du groupe. Xalam est le seul groupe musical sénégalais vieux de 40ans. Le public aura l’occasion de découvrir en live, de vrais professionnels de la musique. C’est un événement culturel très attendu par les fans de ce groupe qui vient d’être reconstitué il y a huit mois. Séparés en 1987 après le décés de Prosper Niang, le groupe avait vole en éclat. Cependant certains membres comme Cheikh Tidjane Tall et Souleymane Faye ont tout le temps refusé d’admettre une dislocation de Xalam II. Souleymane Faye a toujours soutenu que le groupe était juste en “stand by”. Et, voilà le Xalam II qui rennaît de ses cendres, au bonheur des mélomanes. 

L’événement est sur toutes les langues, Xalam II avec tous ses membres d’antan se produit à Dakar pour le grand public et surtout ceux qui ont toujours suivi le Xalam. Les albums du groupe depuis 1979, continuent de plaire à certains nostalgiques, ceux-là qui ont toujours suivi le Xalam et qui attendent lors de ce concert, des innovations. Quant aux jeunes qui n’ont pas connu le groupe verront ce qu’est le Xalam II depuis sa création. Car le concert sera l’occasion pour les membres du groupe de revisiter certains morceaux de leur repertoire composé de huit albums. Les fans et mélomanes ne pouvant pas se payer le ticket d’entrée dans certains clubs privés auront ainsi l’occasion d’assister au concert demain, au stade Iba Mar Diop de Dakar.  Il faut dire que Xalam II, se sont des musiciens et chanteurs au talent avéré avec des individualités sûres comme les clavistes Jean-Philippe Rykiel et Henri Guillabert, le batteur Abdoulaye Ablon, les chanteurs Souleymane Faye et Abraham Coundoul, alias “Bram’s”, Moustapha Cissé qui a été initié à la percussion dès son très jeune âge et proclamé « maître tambour » par la communauté des griots, Baye Babou à la basse et Cheikh Tidiane Tall à la guitare. Déjà en aux mois d’Août et Décembre 2008, Xalam II avait donné en avant gout, quelques prestations à Dakar et dans la capitale du Rail et à Saint-Louis. Xalam II et l’Orchestra Baobab sont actuellement les seuls groupe sénégalais qui marche à travers le monde. 

Pour rappel, a été le premier album enregistré dans un studio à Berlin en Allemagne en 1979, suivi de Apartheid en 1986 et Gëstù ou le retour aux sources en 1984. Gorée était à l’époque, l’un des meilleurs albums d’Afro-Jazz et il a été le plus vendu. Aussi, la sortie exclusive de l’album Ndigeul au Sénégal a été un grand événement, puis Africa qui été plus orienté vers la danse. Xarit marquera la disparition de Prosper Niang, un membre pilier du groupe aimé et adulé par tout le Sénégal. Wam Sa Bindam a plutôt été moderne sur le plan musical et enraciné sur dans les textes. 

Le groupe XALAM a joué avec de grands noms de la musique tels Dizzy Gillespie, Sonny Rollins, Jimmy Owens, Doc Gibbs, Grover Washington, Dexter Gordon et beaucoup d’autres grandes personnalités du Jazz, du Blues entre autres célébrités. Le Xalam est un des pionniers entre l’Afro-Jazz et l’Afro-Beat avec d’autres noms comme Fela Kuti, Osibisa, Hugh Masekela, Miriam Makeba, Dudu Pakwana, Manu Dibango. 

En répétition à Dakar au studios 2000 de El Hadji Ndiaye, le concert de demain promet d’être inoubliable. Et, aux dernières nouvelles, le groupe Xalam II prépare un nouvel album à sortir d’ici 2009 et réserve pleines de surprises au fans. 

 

Rokhaya THIAM 

2 mai, 2009 à 0:30 | Commentaires (0) | Permalien


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