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Demba et Moussa Sy, chacun s’autoproclame vainqueur
Commentaires » 0Résultats provisoires des locales aux Parcelles Assainies
Demba Dia et moussa Sy s’autopraclament vinqueurs
Les résultats provisoires du srutin de dimanche dernier sont déjà tombés dans certaines localités. Mais aux parcelles Assainies, deux des prétendants à la maire, le rockeur Demba Dia et le deputé Moussa Sy se sont autoproclamés, chacun devant ses militants vainqueur des votes. Demba Dia déclare à qui veut que dans 24 heures il ira, avec les populations, prendre ses fonctions de nouveau maire de la commune d’arrondissement des parcelles Assainies. Moussa Sy jubile déjà et clame à son tour sa victoire. C’est lalors evident, qu’aux Parcelles Assainies il y aura de l’électricité dans l’air demain, avec la proclamtion officielle des résultats des urnes.
Moussa Sy, s’autoproclame victorieux mais Demba Dia ne compte pas se taire pour autant. L’artiste devenu politicien, à l’annonce de sa candidature indépendante, avait fait rire beaucoup qui pensaient que c’était juste, encore un caprice passager du rockeur. Mais Demba Dia a bien méné sa campagne et partout où il est passé, aura drainé une immense foule. Une campagne qu’il aurait financée sur sa cassette personnelle. Les populations semblent avoir adheré à son discours, – loin d’être technique et surchargé de promesses- Demba Dia a été simple et précis. Il n’aura pas été intimidé par ses principaux adversaries, Lamine Bâ, Mbaye ndiaye, Moussa Sy pourtant rompus à la tâche politique et plus expérimentés dans la gestion des collectivités locales. Demba Dia pas été dissuade de participer aux locales.
Moussa Sy, et ses partisans martèlent à leur tour avoir brigué la majorité des suffrages dans les différents centres de vote de la localité. Sa tournée à travers les quartiers de la localité le persuade que son message et son plaidoyer pour une nouvelle gestion locale a eu un échos positif au niveau des populations. Ainsi Moussa Sy se déclare mouche du coche et compte aussi bien que son adversaire, reprendre les rènes de la mairie. Il a par ailleurs fait une declaration devant quelques journalistes evnus aux nouvelles, hier dans l’après midi. Une declaration dans laquelle, le successeur de Mbaye Ndiaye a soutenu avoir battu ses adversaries.Tout comme Demba Dia, il est entouré de jeunes decidés à l’introniser dans les heures qui vont suivre. C’est une grande bagarre en gestation, car chacun des deux candidats candidat se conforte dans sa position épaulé par une plétore de militants. La victoire de Demba Dia semble avaor été la plus médaitisée et selon bien des observateurs, il serait plus logique de croire à la victoire du rockeur. Car sa campagne aura surtout résonné auprès de l’électorat jeune aux Parcelles Assainies. En tout Demba donne l’air d’être bien plus confiant que Moussa Sy. Pourvu seulement qu’il n’y ait pas aux Parcelles des affrontements entre les militants des deux camps adverses à la proclamation officielle des resultants, car va bien falloir un perdant et un maire.
Rokhaya THIAM
prtection des enfants
Commentaires » 0 Protégeons les enfants dans nos maisons Mon dieu ! Quelle malédiction se serait abattue sur les enfants de ce pays ? Car il ne passe plus un seul jour où il n’est pas relaté dans la presse un fait de société sur le mauvais traitement d’un enfant. Si ne ce n’est un viol, c’est alors d’autres graves formes de violence sexuelle à l’encontre des enfants ; des enlèvements, des tortures. Dans tous les cas, il est fréquent de voir un enfant brutalisé avec acharnement, physiquement ou moral. L’on est encore sous le choc de l’histoire du viol suivi de meurtre de petite N. Selbé Diouf, une fillette âgée de 12 ans, un drame qui a abasourdi et choqué beaucoup de personnes et qui a soulevé nombre de débats. L’auteur de ce crime : un homme qui dit-on ne serait pas équilibré, qui avait des problèmes psychiques. Et voilà qu’un drame similaire se produit, exactement deux semaines seulement plus tard, dans le sud du pays à Ziguinchor, une autre fillette, Maimouna Ndiaye, est mortellement poignardée par son propre oncle A. Barro, qui aurait trouvé la gamine endormie sur son lit à une heure avancée dans la nuit. Il s’agirait d’un homme qui ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales. A Thiès dans le quartier Diakhao, le jeune Khadim Thiam, un jeune garçon handicapé âgé de 4ans est assassiné par Modou Thiam qui lui a asséné plusieurs coups de couteau. Le meurtrier est le frère du papa de la victime et vivait dans la même maison. Cette fois-ci encore, l’auteur du crime serait un malade mental qui a même, été interné dans un hôpital psychiatrique. Toutes ces victimes ont en commun le fait qu’elles vivaient et étaient familiers avec leurs meurtriers et encore, ces derniers avaient proféré des menaces qu’ils ont finalement mises en exécution. Il s’agit souvent de personnes qui sont tout simplement sous l’emprise de la drogue et fument du chanvre indien. De quoi se demander alors, est ce nos les enfants sont bien protégés au sein même de nos familles africaines. Et pourquoi au Sénégal on continue à vivre avec des malades mentaux violents et qui profèrent des menaces ? Il serait tout de même intéressant de chercher à situer la responsabilité de ces adultes qui ne prennent jamais au sérieux les dires de ces malades, quelles qu’elles soient de ces dérangés mentaux qui vivent parmi nous dans nos maisons.
Rokhaya THIAM
Dakar dans la saleté
Commentaires » 0Qui disait qu’en 2OOO Dakar serait comme Paris ? Le président poète feu Léopold Sédar Senghor doit se retourner dans sa tombe. Car non seulement le pays marque le pas, pour ne pas dire recule sur les plans, par exemple, de la liberté de presse et du pouvoir d’achat du simple citoyen, mais aussi et surtout, Dakar la capitale étouffe dans une saleté excessive en cette période de saison des pluies. Ce qu’il se passe est quand même inquiétant, la banlieue est inondée et les populations sont des sinistrées et les autorités locales sont dépassées par les événements et confessent leur impuissance, face à une situation qui s’aggrave de jour en jour. Quel plan pour sortir voler au secours de ces populations qui vivent sous l’eau des pluies et la saleté ?
Cependant il s’agit d’un phénomène qui se répète tous les ans à cette période de d’hivernage, ce n’est donc pas quelque chose de nouveau, mais plutôt une situation qui était prévisible et face à laquelle les autorités locales pouvaient anticiper. A Guédiawaye, les dernières pluies et la petite tempête de la nuit du mardi dernier a fait de sérieux dégâts dans beaucoup de familles surtout celles qui sont démunies. Des familles entières sont sous les eaux mêlées de vers de terres et de parasites. Elles ne savent pas quoi faire et n’ont point où aller en attendant que la fin des pluies.
À Thiaroye sur mer aussi, dans bien des localités, ce sont les mêmes préoccupations, les mêmes problèmes, la même désolation qui se lie sur le visage des familles dont l’eau a envahi et inondé les maisons. Les populations tirent sur la sonnette d’alarme et implorent les autorités étatiques de leur apporter secours et assistance car elles vivent désormais dans une insalubrité notoire. Et les maires des communes d’arrondissements se retrouvent dans l’incapacité de venir en aide à leurs populations, passant ainsi à côté de leur fonction première qui consiste à porter assistance, à accompagner les populations pour un développement local ou un développement à la base.
Dakar la capitale, fierté de tout sénégalais est dans les ordures. Pour s’en rendre compte, il suffit juste de parcourir quelques quartiers de la ville. Partout des tuyaux et canaux d’évacuations des eaux usées craquent et se déversent directement sur la route. A Fass, Médina, Grand-Dakar, pour ne citer que ceux là, les ordures sont entassées un peu partout dans la rue, déposées ça et là et il en dégage une forte odeur nauséabonde.Quel décor pour une capitale !
Ailleurs aux Hlm le spectacle est désolant. Ce sont des familles qui ont construit leurs maisons sur un canal d’évacuation des eaux usées, qui se retrouvent sur l’eau qui stagne jusque dans les salons et chambres à coucher, n’épargnant aucune pièce. Dans le marché aussi certains commerçants ne peuvent que constater les dégâts causés par les pluies et l’obstruction des canaux d’évacuation des eaux. Dans les Sicap, le canal qui sépare Liberté 3 de Sacré-Cœur est hors d’usage tant il est rempli d’ordures de toutes sortes. Les moustiques ont envahi les maisons environnantes et la mauvaise odeur est insupportable pour, par exemple ce passager des bus de la ligne 10 et 4 de la société de transport Dakar Dèm Dikk.
À Karack et Amitié 3, la petite tempête de la nuit du mardi au mercredi a fauché des poteaux électriques, et fait tomber des panneaux publicitaires, quelques arbres et toits de certaines barraques.
Les autorités politiques se retrouvent aujourd’hui face aux défis de la salubrité et de l’hygiène publique de qui dépend en grande partie, la santé publique. Il est donc urgent de reprendre le dessus sur cette situation qui sévit dans pratiquement tout le pays à cause des dernières fortes précipitations enregistrées.
Rokhaya THIAM
La guerre au sein de la jeunesse libérale
Commentaires » 0Convention des Jeunes Libéraux et la Jeunesse Wadiste
Exige la démission de Mamadou Lamine Keita et décrie le gestion de l’Anej et du Fnpj
C’est la guerre au sein des jeunes libéraux ù les violons ont du mal à s’accorder du côté du camp de Mamadou Lamine Keita, ministre de la Jeunesse et son adversaire Mamadou Lamine Massaly, Pca de Dakar Nave. La Jeunesse «Wadiste» et la convention des jeunes libéraux sont très remontés contre le ministre de la Jeunesse. Vendredi dernier, ils ont tenu un point de presse, pour tirer à boulets rouges sur Mamadou Lamine et Keita et son équipe. Ils fustigent le comportement et la gestion du ministre et des responsables de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl). Selon les partisans de Mamadou Lamine Massaly, le ministre de la Jeunesse aurait échoué dans la mission que lui a confiée le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade.
Les jeunes libéraux et les membres de la Jeunesse «wadiste» pilotée par Massaly veulent se faire entendre par le président de la République, Me Abdoulaye Wade. Ils ont tancé, lors de lors point de presse en début de week-end dernier, le ministre Mamadou Lamine Keita. Ils estiment que le ministre de la Jeunesse aurait des ambitions cachées, ce qui justifierait à leurs yeux, l’échec de sa mauvaise politique à l’endroit des jeunes qui ne serait pas en phase avec les orientations de Me Abdoulaye Wade. Selon les membres de la convention des jeunes libéraux, l’Ujtl n’est plus présente sur le terrain politique et sa base se fragilise chaque jour. D’après Lansana Sarr, le porte parole du jour, le ministre Mamadou lamine Keita serait fermé au dialogue et aurait décliné la collaboration que la convention des jeunes libéraux lui aurait à maintes reprises proposée. Ils exigent la réorganisation de l’Ujtl et veulent injecter à la dite structure du sang neuf, des membres jeunes aptes à faire le travail comme le souhaite le secrétaire général Me Abdoulaye Wade. Lansana Sarr et se camarades ont insisté sur la «limite d’âge», qu’elle estime être dépassée par la plupart des membres actuels de l’Ujtl. Les compagnons de Massaly estiment aussi que, sur le terrain, l’Ujtl et l’équipe de Mamadou Lamine Keita est souvent absent pour prendre la défense de Me Wade.
Aussi, sur la gestion des fonds alloués à la jeunesse et de l’élaboration d’une politique de l’emploi pour les jeunes, les jeunesses «wadistes» et la convention des jeunes libéraux pensent que le ministre Mamadou Lamine Keita aurait lamentablement échoué. Ces jeunes libéraux décrient la gestion de ces fonds qu’ils estiment, mal gérés par l’Anej. Pour toutes ces raisons, les jeunesses «wadistes» et la convention des jeunes libéraux réclament le départ, à la tête du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, de Mamadou Lamine Keita. Ils demandent à Me Wade de remplacer Keita par un jeune plus compétent et apte à diriger ce ministère en traduisant concrètement sur le terrain, ses orientations. Ils comptent lutter «avec des moyens financiers et humains, jusqu’à la dernière minute pour faire partir Keita et toute son équipe». Et Lansana Sarr de poursuivre pour dire «nous ne ménagerons aucun effort pour nous entendre par Me Abdoulaye Wade. Mamadou lamine Keita doit quitter car son bilan n’est un échec total. L’Agence nationale de l’emploi des jeunes (Anej) est inconnue de beaucoup de jeunes, et les crédits distribués par le Fnpj ne sont pas en phase avec besoins des jeunes».
Rokhaya THIAM
Aide et Action Sénégal
Commentaires » 0Lancement d’une campagne de mobilisation de fonds
100 millions de francs Cfa attendus
Aide et Action, installée depuis 1988 au Sénégal, est une organisation de développement œuvrant dans la promotion d’une éducation de qualité pour tous les enfants. Elle accentue ses actions surtout en faveur de ceux exclus du système éducatif et qui sont en situation difficile, dans le monde rural. Aide Action a tenu hier, une conférence de presse dans le cadre du lancement d’une campagne de mobilisation de fons privés en faveur de l’éducation. L’organisation spécialisée dans l’éducation pour le développement durable est présente dans la banlieue dakaroise, dans le département de Mbour, à Tambacounda, Kolda et Thiès.
La campagne de mobilisation citoyenne et de collecte de fonds entre dans le cadre d’un processus d’internalisation qui vient d’être entamé. L’objectif fixé, c’est atteindre la somme de 100 millions de francs Cfa d’ici le mois de Décembre 2009. Aide et Action s’est aussi fixé l’objectif de mobiliser au moins 500 parrains et 20 donateurs Sénégalais. Pour se faire, elle cible toutes les entreprises du Sénégal, les personnalités, les clubs et services, les leaders, bref, toutes les bonnes volontés. Les fonds serviront à poursuivre les actions permettant aux enfants d’avoir un accès équitables à une éducation de qualité. Cela se traduira par des projets éducatifs dans les différentes zones où elle est présente, de surcroît celles défavorisées.
En Afrique, Aide et Action intervient dans beaucoup de pays comme le Burkina, le Niger, le Bénin entre autres. Et, au Sénégal, Aide et Action contribue à améliorer la gestion décentralisée du système éducatif. Elle mène des actions en collaboration avec les Inspections Départementales de l’Education, les Ong et Associations pour la formation d’acteurs sur l’élaboration et la mise en œuvre des projets d’école et mobilisation sociale pour la prise en charge à la base des questions d’éducation. C’est ainsi qu’elle a eu à former 115 enseignants sur l’éducation environnementale, 250 maitres sur les disciplines des mathématique et français, 198 comités de comités e gestion d’école et 33 comités locaux en place, entre autres réalisations. Aussi, l’organisation s’investit avec les associations locales de jeunes, dans la prise en charge des exclus des structures d’éducation alternatives. Elle récupère les enfants qui abandonnent très tôt le chemin de l’école et appuie, en organisant des cours de renforcement pour les élèves du formel qui pratiquent le double flux, l’éducation préscolaire, l’alphabétisation. Les collectivités locales ne sont pas en reste, car elles font parties du programme d’Aide et Action. En effet elle a en outre, initié les comités de gestion de l’école et les APE à travers l’élaboration et la mise en œuvre de plans de développement de l’éducation et de Projet d’école.
Aide et Action est devenue une organisation internationale ce qui donne naissance à des associations régionales qui seront mises en place dans les différent pays où elle est présente. Cet appel à la mobilisation de fonds intervient dans un moment de crise économique profonde mondiale, durement vécue par les pays du Sud. Mais, Aide et Action souhaite mettre en place un mouvement citoyen. Elle voudrait faire en sorte que les africains prennent désormais, en charge la destinée de leurs enfants et rompent avec la politique de la «main tendue». Pour cela, Aide et Action compte sur la solidarité dont les sénégalais ont toujours fait montre, chaque fois que de besoin.
Rokhaya THIAM
Carlou D l’album de la consécration
Commentaires » 0Le rappeur Carlou D met sur la scène musicale sa troisième production. C’est un nouvel album dit de la consécration car Carlou y dévoile un tout nouveau style, fait passer des messages et aborde des thèmes actuels ayant trait à la situation socioéconomique. L’artiste incarne une musique à cheval entre les sonorités acoustiques profanes et le Zikr (invocation des noms de Dieu). C’est style musical, une création propre qu’il appelle «Musikr».
«Ndèye Dior», c’est le titre de l’album, pour rendre hommage à sa défunte mère qu’il chante par ailleurs dans son Cd. Mais c’est aussi le nom de sa fille et Dior renvoie à la terre mère. Carlou D que l’on ne présente plus au Sénégal, à l’instar de beaucoup de jeunes artistes comme Oumou Sow, Assane Guèye pour ne citer que ceux là, a été découvert par le public grâce à l’émission Oscars de Vacances de Aziz Samb. Il était alors danseur dans le groupe de Navajo. Par la suite, il a débuté une carrière solo et enregistre une première participation à l’album «Khalanaam»de Daby, le King du Fouladou, avant d’intégrer le Positive Black Soul aux côtés de Awadi et autres. Il mettra un premier album «Séédé» sur le marché en 2004, suivi de «Weeru waay» deux ans plus tard. Car Carlou a fait l’expérience du premier opéra africain appelé «Bintou Wéré». Cela va lui permettre de côtoyer pendant deux ans, des artistes comme Wassis Diop, Michel Navros etc.
Le public sénégalais apprécie le jeune rappeur qui se réclame «Baye Fall» et manifeste dans ses œuvres son appartenance à cette confrérie. Son style est vite adopté et les jeunes consomment bien sa musique. L’artiste se veut spirituel dans sa musique et crée de belles mélodies et ses sonorités renvoient beaucoup plus à une couleur acoustique. Cet un aspect de son talent d’artiste lui permet alors d’élargir son public auquel les moins jeunes adhèrent. Pour preuve, Carlou D est l’un des rares artiste musicien rappeur qui se produisent au Just 4 U, un temple de la musique sénégalaise.
Ce dernier chef-d’œuvre a été produit par la fondation Prinsclaus d’Amsterdam. Ce nouvel album a connu la participation d’Idrissa Diop, un chanteur de renom et dont le talent est reconnu partout dan le monde. Ce dernier a d’ailleurs pris part à la conférence de presse de Carlou D, qui présentait son album aux journalistes. Idrissa Diop n’a pas manqué de faire un témoignage sur l’artiste qui fait partie des rappeurs les plus en vue actuellement. «Ce jeune homme est un Baye Fall avec beaucoup de couleurs. Humainement, il est simplement vrai. Je suis fier d’être son grand frère, son ami et son père. Il a un style qui parle de la foi», a-t-il déclaré avant de formuler des prières. Pour Carlou D, le duo avec Idrissa Diop dans le morceau intitulé «Kilifa», est synonyme d’une validation de sa musique par des connaisseurs. Il faut souligner que pour ce nouvel opus, Carlou D confirme son talent et son potentiel de guitariste, de choriste à la belle voix. Youssou Ndour, le roi du mbalax de dire à son endroit «Carlou, c’est un pont entre la musique traditionnelle et la world music». Cependant, certains reprochent à l’artiste de vouloir allier la musique et la religion à travers ses zikr et ses morceaux hymnes à des personnalités mourides au lieu d’être un artiste engagé aux côtés des populations. Mais, Carlou D affirme qu’il est bien possible d’allier les deux car dit-il «ma musique est une jonction entre la religion et la musique. Le baye Fall c’est une façon de vivre qui va au-delà de la spiritualité. C’est l’homme positif, l’homme clean». Quant à son engagement, Carlou se réclame toujours du mouvement hip hop et se dit toujours engagé. Seulement, souligne t-il, «je suis engagé mais cela ne veut pas dire que je vais me mettre à clacher sur le gouvernement et les insulter. Ma musique est raffinée, elle évolue. J’aborde à ma manière les problèmes actuels». L’artiste compte entamer une tournée internationale et à l’intérieur du pays dans le cadre de la promotion de son nouveau produit.
Rokhaya THIAM
Enfin le président du Comité de Normalisation du Football rompt le silence
Commentaires » 0Diagna Ndiaye
Pour la première fois depuis la débâcle des lions de la Téranga, Diagna Ndiaye le président du Comité de normalisation du football, rencontrait enfin la presse sénégalaise. Il a tenu une conférence hier à l’hôtel Savana, pour rompre le silence réflexif dit-il, un silence d’opportunité pour ne pas verser dans l’événementiel. Absent du Sénégal juste après la contre performance de la sélection sénégalaise, la bande à Fadiga, le président du Cnf a voulu apporter des clarifications. Les questions qui brûlaient toutes les lèvres et relatives au choix du futur entraineur national et du différent qui existerait entre le Cnf et son ministère de tutelle ont été débattues.
C’est toute la presse sportive qui est venue répondre à l’appel tant attendu du comité de normalisation du football, précisément de son président Diagna Ndiaye qui avait disparu de la circulation après la mise à l’écart des lions par la Gambie des éliminatoires combinées à la Can et Mondiales 2010. Certains membres de la Cnf et une forte délégation du Cnoss étaient présents au point de presse. Diagna explique que son silence et son absence au Sénégal durant cette période étaient liées à la crise économique actuelle qui secoue le monde entier. Car il est par ailleurs, directeur d’une banque aux Etats-Unis et se devait de respecter des engagements professionnels vis-à-vis de ce groupe financier et industriel qu’il dirige. Il voulait aussi attendre que la polémique se dissipe, que les esprits très surchauffés après le match Sénégal contre Gambie se calment et que la sérénité reprenne le dessus sur la passion.
Diagna a aussi souligné que le rôle du Cnf, contrairement à ce que croit la majorité des sénégalais, est bien limité dans le temps. Il s’agissait juste pour lui et son équipe de collaborateurs de remettre sur les rails le football sénégalais en donnant de nouvelles orientations et objectifs pour normaliser cette discipline. Le Cnf a hérité d’une structure en lambeaux, la défunte fédération n’avait laissé que des lacunes et de nombreux problèmes. Quasiment tout était à refaire.
Diagna Ndiaye et son équipe sont revenus sur relation heurtée entre le Cnf et le ministère des Sports et des Loisirs. Il a confirmé, sans donner exactement le montant tout en affirmant que le sujet n’est pas tabou, que les recettes issues du match Sénégal/Gambie n’ont pas été reversées au ministère des Sports et de Loisirs comme l’aurait souhaité Bacar Dia. Ce serait par pur respect de la loi des finances qui stipule que le comité a le devoir de verser les recettes au trésor public et c’est ce qui a été fait. Ce jour de la rencontre Sénégal / Gambie qui s’est terminée en queue de poisson, la priorité était de sécuriser l’argent à la fin très mouvementée du match. Avec les émeutes qu’il y avait aux alentours du stade Léopold Sédar Senghor, les recettes ont été très vite et sous escorte de la gendarmerie, amenées dans la banque la proche à l’aéroport. Quant aux primes de match des joueurs, Diagna Ndiaye dira que la position du ministre Bacar Dia, qui ne trouvait pas descend que les joueurs soient payés alors qu’ils étaient éliminés, était une question de principe. Mais l’essentiel est de rester convenable malgré la défaite et de respecter les engagements déjà pris. Et sur ce d’ailleurs, le ministre des Sports et des Loisirs Bacar Dia avait reçu à ce propos Lamine Ndiaye, l’ex entraîneur des Lions de la Téranga et avait discuté avec lui sur la question des primes.
L’éternelle question du choix de l’entraîneur ou du sélectionneur national était encore à l’ordre du jour. Mais là-dessus, l’on n’est pas encore sorti de l’auberge, les sénégalais ne seront pas de sitôt fixés sur le profil du prochain sélectionneur national. Diagna Ndiaye affirme que les postulants sont très nombreux et les candidatures affluent de toute part, du Brésil, de l’Europe, bref d’un peu partout. Mais pour l’heure pas un seul sénégalais n’a officiellement émis le vœu de prendre en mains l’équipe nationale de football. Sa position en tant que président du Cnf sur le choix du futur entraîneur n’est pas pris compte, mais personnellement, Jean Claude Dumont est un ami qui serait très disposé à aider le football sénégalais à sortir de l’impasse.
Au finish, cette conférence de presse avait plutôt l’air d’un bilan de parcours. L’évaluation du travail effectué n’est pas encore terminée.
Rokhaya THIAM
Les populations décrient la gestion du maire Oumar Sarr
Commentaires » 2Wacco ak Dagana
Wacco ak Dagana est un comité d’initiatives, constitué par de jeunes issus de toutes les couches sociales dont Ababacar Sadikh Naham, Samba Y Diaw, Massène Diop, Yoro Sow, des avocats, techniciens en divers domaines, journalistes, professeurs, d’élèves, d’étudiants bref, des intellectuels originaires de la ville de Dagana, qui ont décidé de s’engager à gérer leur propre terroir et rompre avec la gestion clientéliste de leur ville par les élus locaux. Par reconnaissance et par devoir, cette génération de jeunes, se fixe comme objectif de prendre en main leur collectivité afin de poser de nouveaux jalons pour favoriser un processus de développement local durable. C’est un comité à étiquette apolitique qui compte œuvrer dans l’intérêt général de toute la population de Dagana, qu’il estime trop longtemps laissé en rade par les décideurs politiques. Ils sont aussi remontés contre leur Maire Oumar Sarr, qui se trouve être le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique, de l’Hygiène publique et de l’Assainissement.
Capitale du walo, situé à 126 kilomètres de Saint-Louis, Dagana est un département important de la région du Nord. C’est une ville située dans la basse vallée du fleuve Sénégal, entre Richard-Toll et Podor. Pendant l’ère coloniale elle a été un gros centre commercial, lié notamment au négoce de la gomme arabique. Dagana a été érigé en commune le 1er février 1960. Et lors des recensements de 2002, la population s’élevait à 18 205 habitants. Fin 2007, selon les estimations officielles, Dagana compterait 20 916 personnes. Sur le plan économique, les ressources locales proviennent essentiellement de l’agriculture. Le riz, la tomate restent les principales cultures à grande échelle. La production de la tomate est vendue à la Socas qui dispose d’une unité industrielle de transformation dans la ville de Dagana. Grâce à son riche patrimoine, notamment le fort Faidherbe, et aux charmes du fleuve, Dagana bien managé, aurait de multiples chances de s’ouvrir au tourisme. Mais actuellement, le décor y est triste, les activités au ralenti et la ville étouffe dans une monotonie ineffable. La jeunesse est désœuvrée, et il n’existe pas de politique sportive et culturelle.
Dagana est pourtant la première collectivité locale du pays à opérer une alternance politique et ce depuis 1996 avec comme Maire de la ville, M. Oumar, actuel ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique, de l’Hygiène publique et de l’Assainissement, misant ainsi très tôt sur le programme de Maître Abdoulaye Wade. Il serait donc inutile de dire combien était immense l’espoir de sa population sur le régime de Wade. Hélas, le Maire est aujourd’hui sévèrement tancé par Wacco ak Dagana qui lui reproche une gestion opaque et nébuleuse des affaires de la collectivité. Il est passé à côtés des priorités des populations et au lieu d’opter pour une approche participative dans la gestion de la cité, Oumar Sarr est injoignable et ferme toutes les portes d’un dialogue avec ses administrés. Le comité d’initiative Wacco ak Dagana a d’ailleurs maintes fois essayé d’entrer en contact le maire Dagana mais en vain. Ces jeunes indexent du doigt l’équipe municipale qui serait «coupable d’une gestion désastreuse du foncier dans l’attribution des parcelles à usage d’habitation». Ils tirent sur le Maire Oumar Sarr ainsi que ses collaborateurs. Oumar Sarr aurait pour des intérêts personnels, selon les responsables de Wacco ak Dagana qui nous ont rendu visite à la rédaction, laissé la commune entre les mains de personnes incompétentes qui font la pluie et le beau temps dans la ville. «Ce sont de spéculateurs fonciers qui cèdent à de proches parents des parcelles appartenant à la collectivité au détriment d’honnêtes citoyens qui peinent à s’en procurer, en toute légalité cependant» martèlent nos interlocuteurs. Le paradoxe c’est que le premier magistrat de la ville qui est à la tête du Ministère chargé de l’Urbanisme et de l’Habitat, a dans son équipe un enseignant en droit des collectivités locales.
Aussi, Wacco ak Dagana dénonce l’absence de politiques en faveur de la jeunesse, du sport et de la culture et dans l’encadrement et la promotion d’activités génératrices de revenus. Rien n’est fait pour un développement durable de la ville alors que Dagana, comme toutes les autres localités du pays, a des ressortissants qui occupent des postes de responsabilités au Sénégal. C’est le cas de Ndiawar Sarr, universitaire et ambassadeur, Mankeur Ndiaye, Directeur de Cabinet Ministère des Affaires Etrangères, Ibrahima Diallo, universitaire, directeur de cabinet, Ministère de l’Urbanisme, Amadou Bakhaw Diaw, économiste de la santé, historien traditionaliste du Waalo.
La mise en œuvre de la décentralisation n’est pas effective à Dagana, selon Wacco ak Dagana et les populations ne sont pas bien encadrées pour prétendre à un développement local. C’est la raison pour laquelle, ces jeunes se disent prêts à s’inscrire dans une logique de justice sociale pour impulser une synergie constructive aux populations de la ville de Dagana et créer un espace de réflexion et d’actions.
Rokhaya THIAM
Libération de Samesidine Kébanding Aïdara
Commentaires » 0Libération de Samesidine Kébanding Aïdara
Un ultimatum de 13 jours fixé à l’Etat du Sénégal
Samesidine Kébanding Aïdara est dans les liens de la détention depuis un an maintenant, cependant qu’il n’est pas encore jugé. Il est accusé du meurtre de Chérif Samesidine Dino Néma Aïdara, qui est par ailleurs son cousin. En Casamance, cette arrestation a fini par installer un malaise et la suspicion au sein de la famille Aïdara. Mais certains membres convaincus de l’innocence Samesidine Kébanding, ne sont jamais lasser de déplorer la lenteur de cette affaire toujours pendante à la justice. Ils tancent le collectif des sages de la Casamance coupable d’une passivité complice. Maintes fois, des proches du présumé assassin sont sortis dans les média pour demander aux autorités compétentes de juger cette affaire au plus vite. Aujourd’hui encore, la famille chérifienne revient à la charge. Cette fois, elle exige la libération sans condition de Samesidine Kébanding Aïdara et donne un ultimatum au gouvernement su Sénégal. Au 31 Décembre prochain, elle souhaite voir le présumé coupable du meurtre de Samesidine Dino Néma Aïdara humer l’air de la liberté, à défaut, selon Chérif Samesidine Abbah Aïdara, «la famille saurait que faire».
Chérif Samesidine Abbah Aïdara, émissaire la famille Aïdara est très remonté contre le collectif des sages de la Casamance, qu’ils accusent d’avoir adopté, depuis l’incarcération de Samesidine Kébanding, une attitude passive. Un comportement qui n’honore pas les fils de la région, qui seraient tous convaincus de l’innocence de Samesidine Kébanding. Selon lui, les sages casamançais n’ont jamais réagi sur cette affaire alors le présumé assassin serait l’un membre fondateur du collectif au même titre que le défunt. Cela fait un an qu’un des leurs a été arrêté et pas une seule fois, les sages de la Casamance ne se sont prononcés sur l’affaire. Toujours selon Chérif Samesidine Abbah, «ces sages de la Casamance sont des personnes influentes avec des relations avec les plus hautes autorités de ce pays. Ils ont les moyens, s’ils le voulaient, de prendre un avocat pour défendre Samesidine Kébanding. C’est un groupe à qui l’Etat a donné de gros moyens. Ils roulent dans de belles voitures et détiennent de l’argent par devers eux. A mon avis, étant donné que le défunt était le leader de leur collectif, il serait logique qu’ils essaient au moins de commettre un avocat ou bien de mener des enquêtes. Mais depuis lors ils ne font absolument rien pour faire avancer l’enquête de la justice».
Farba Senghor manipulerait les sages de la Casamance
Démis de se fonctions de ministre, Farba Senghor serait, selon certains membres de la famille Aïdara, derrière le collectif de sages de la Casamance qu’il manipulerait pour rentrer dans le gouvernement. Chérif Samesidine Abbah de dire que «les sages de la Casamance n’ont rien trouvé d’autre à faire que de sortir dans la presse pour réclamer le retour de Farba Senghor. Il y a un même un qui s’est permis d’affirmer que la réhabilitation de l’ex ministre des Transports Aériens serait une condition dans le processus de paix dans la région. Est-ce que cela signifierait que la pais en Casamance dépendait d’eux ? Ils devraient normalement penser d’abord à la libération d’un des leurs avant de battre campagne pour quelqu’un d’autre. Les sages de la Casamance auraient mieux fait de s’atteler à découvrir le véritable assassin de Chérif Samesidine Dino Néma Aïdara. Mais apparemment cela ne semble pas les intéresser. Parmi eux, il y a le nommé Lamine Cissé. Son fils a été récemment arrêté par les militaires, en cours de route vers la Casamance. Alors qu’il transportait des vivres et de l’argent – je me demande pour qui était destiné ces armes- en brousse à veille de la Tabaski, il avait dissimulé des armes à feu sous les sièges de son véhicule. Interpellé puis amené à la gendarmerie, il a été par la suite libéré, sans explication. Qu’est ce que cela voudrait dire»? D’après Chérif Abbah et un des frères de Samesidine Kébanding, les avocats de la défense disent que le dossier serait vide et qu’il aurait été renvoyé au parquet la semaine dernière. C’est donc pour cette raison qu’ils demandent à l’Etat de rester très vigilant mais surtout de faire preuve de beaucoup de tact quand la suite à donner à cette affaire qui, selon eux, n’a que trop duré. L’assassin de Samesidine Dino Néma Aïdara serait toujours en liberté et c’est une vérité que nul fils de la Casamance -de surcroit les sages- n’ignorerait.
Pierre Goudiaby, Atépa en danger de mort
Chérif Samesidine Abbah attire aussi l’attention des populations sur la menace de mort formulé à l’endroit de Pierre Goudiaby Atépa, par l’un des sages de la Casamance. Selon lui, cette menace serait toujours d’actualité car, bien des fils de la Casamance ont été assassinés par des hommes tapis dans l’ombre, jaloux de la réussite de tout casamançais devenant une personnalité importante dans ce pays. Ce serait le cas avec feu Marcel Bassène et Emile Badiane pour ne citer que ceux là. Pierre Atépa accomplirait de bonnes actions dans son village natal et dans tout le terroir. Cela ne serait pas, selon notre interlocuteur, du goût des sages. Atépa dérangerait beaucoup en Casamance. Samesidine Abbah avance que «on dirait que la paix en Casamance ne serait pas en faveur de certains qui s’enrichiraient grâce à la guerre. Ces derniers mus par des intérêts personnels ne souhaiteraient pas que la paix s’installe définitivement dans la zone, car dans le maquis l’argent coulerait à flot».
Il estime aussi que la famille Aïdara aurait aujourd’hui fait montre d’assez de patience en voulant laisser la justice faire son travail. Mais désormais, dit-il, «nous fixons un délai de 13 jours à l’Etat. Au 31 décembre si Samesidine Kébanding n’est pas élargi de prison, nous saurons quoi faire. Nous n’avons jamais voulu interférer dans le travail de la justice préférant nous tenir à l’écart, bien que convaincu de l’innocence de Samesidine Kébanding. Il y a aucune preuve retenue contre lui, c’est qu’a affirmé le juge et les avocats. Une haute autorité de la famille religieuse de Tivaouane m’a mis en contact avec une personnalité étatique. On nous a fait des promesses mais cela n’aboutit jamais. Maintenant trop c’est trop».
Samesidine Abbah Aïdara recommande par ailleurs à tout se qui s’avise de parler sur le problème de la Casamance, de faire preuve de retenue et de bien peser ses mots.
Rokhaya THIAM
Démolition du stade Assane Diouf
Commentaires » 1Le stade Assane Diouf situé entre les quartiers de la Médina et Reubeuss à été démoli au mois de février de l’année dernière par des responsables politiques au pouvoir. Il était alors question de construire sur le site parc hôtelier et c’est le staff du maire de Dakar Pape Diop qui avait alors relayé la rumeur qui avait été suivie de beaucoup de spéculations. Depuis lors la controverse s’est installée entre les jeunes de Médina et de Reubeuss, qui manifestent leur encore leur mécontentement et désaccord suite à la décision des autorités étatiques de construire sur le site un complexe ou centre commercial dénommé kawsara. Avec les débuts des travaux annoncés pour bientôt, la polémique reste encore vive. Mais la question que l’on devrait se poser c’est : faut-il restaurer et réhabiliter pour les jeunes de ces quartiers ou construire effectivement le complexe commercial dans l’intérêt général de tout le monde ?
Le stade Assane Diouf, il faut le préciser d’amblée, est du ressort de la mairie de Dakar qui l’a rétrocédé à l’Etat du Sénégal. Cet aire de jeu polarisait trois grands quartiers de Dakar. C’était un espace où les jeunes de la Médina, Reubeuss et même de Geule Tapée, s’adonnaient au sport. Le terrain servait de lieu d’entraînement. Médina et Reubeuss sont catégoriquement opposés au projet de l’érection d’un centre commercial dénommé «Kawsara» qui est déjà ficelé.
Assane Diouf un stade qui vu jouer des champions de l’Aof est en train d’être aujourd’hui, une passe pour politiciens. On devrait se demander qui était Assane Diouf au niveau de Niayes Thioker. Si toutefois ces grands athlètes s’entraînaient au stade qui réunissait presque cinq quartiers, nous voulons citer, Niayes thoker, médina, Reubeuss, une partie de Koussoum et les autres où iront s’épanouir les jeunes de ces localités ? Malgré les promesses qui se profilent à l’horizon, les jeunes de Médina et de Reubeuss ne sont pas dupes. Ils sont décidés à se battre pour la réhabilitation du stade et sont soutenus dans leur combat par certains responsables politiques de l’opposition. Les réactions fusent, en effet, de partout pour dire non au projet du complexe «Kawsara». L’argument qui est brandi par les jeunes et leurs alliers, c’est que le stade ainsi que toutes les infrastructures sportives d’ailleurs peuvent contribue à la normalisation du football sénégalais. Et le stade Assane Diouf serait un des levier de cette discipline que l’on cherche à promouvoir depuis la débâcle des lions à la dernière Can au Ghana Les jeunes prêchent pour la réhabilitation du stade qui devrait leur revenir. Abdou Mbow, responsable à l’Apr, la formation politique de l’ancien premier ministre Macky Sall, parle d’une tromperie et dénonce une nébuleuse derrière ce projet de construction d’une cité des affaires. «Car au moment où on parle de normaliser le football sénégalais, d’autres se permettent de détruire des insfrastructures sportives. C’est tout simplement vouloir une chose et son contraire».
Cependant faudrait t-il tourner le dos à un projet porteur de près de 130 milliards de francs cfa qui profiterait à tout le monde, pour privilégier l’intérêt de quelques jeunes de trois quartiers de Dakar au plus. Aussi la cité des affaires «kawsara» générerait plus de dix mille emplois. Le complexe sera construit par les chinois et pourrait générer 15.000 emplois en perspective pour les jeunes. Le futur complexe mobiliserait 130 milliards et le projet serait confié à une entreprise dénommé ACCI. Quand on sait que l’un des problèmes majeurs auxquels les jeunes en général, et le ceux de ces localités en particulier sont confrontés, – et que ce projet projet fournirait des emplois à plusieurs centaines de jeunes issus de différents horizons-, ne faudrait-il pas dans ce cas, choisir l’intérêt général ? Un stade pour une minorité de jeunes ou un complexe ou cité des affaires pour tout le monde ? Telle est la question.
Rokhaya THIAM