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16 secndes à Lac de Guiers 2 pour dompter Baboye, le «le lion» de Pikine

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LUTTE : DRAPEAU VIEUX SING FAYE

La dernière grande affiche de la saison, opposant Baboye chef de file de l’écurie Hal Pulaar à Lac de Guiers 2 du Walo, s’est jouée hier au stade Demba Diop de Dakar devant un public venu nombreux assister aux combats de lutte. Il aura suffit d’un combat de dix secondes à Lac de Guiers 2, pour dompter le Baboye le «lion de Pikine». Le Poulain du défunt Mama Bâ signe ainsi à 11 éme victoire et poursuit sa marche vers le sommet.
A l’instar de Balla Gaye (devant à Moustapha Guèye) et Bazooka (face à Lac de Guiers 1),Lac de Guiers 2 a encore précipité la retraite d’un ancien en battant Balla Bèye 2. Encore une victoire de la jeunesse sur l’expérience des anciens lutteurs. Baboye comme à l’accoutumée, a, dès le coup de sifflet de l’arbitre marché sur son adversaire cherchant à prendre ses jambes pour le terrasser. C’était alors évident que Lac de Guiers 2 s’attendait à une pareille attaque, connaissant le tempérament très offensif de Baboye qui était pressé d’en découdre avec son adversaire. Il résistera fait tourner l’action de Baboye en son avantage. Ce dernier mordra la poussière en mettant dans sa chute, quatre appuis à terre, en premier lieu la tête. Lac 2 signe ainsi sa onzième victoire dans l’arène pour un parcours non encore taché de défaite.
Mais avant la grande affiche, le dernier combat préliminaire mettait aux prises Ama Baldé de l’écurie Falaye Baldé contre Bébé Saloum réputé être un lutteur téméraire doublé d’un fin technicien. N’empêche, Bébé Saloum sera la troisième victime du fils de l’ancienne gloire Falaye Baldé. En effet, Ama Baldé a facilement eu le dessus sur son adversaire dans un combat très rapide, confirmant du coup tout le talent que les observateurs disent de lui. Il en est à sa troisième victoire en autant de sortie et s’avère être la révélation de la saison lutte. Désormais, il faudra compter avec lui dans l’arène.
Auparavant, Bathie Séras Junior a perdu devant Rouge Bordeaux. Il a voulu faire un «thiaxabal» qui a finalement tourné à l’avantage de son adversaire. Niarry Yard a gagné face à Abdou Nguirane et Ndiol Ngor a signé sa deuxième victoire face à paul Maurice 2.
Ainsi se ferme la saison de lutte 2009 pour le promoteur Cheikh Fallou Niocolaï. Mais déjà, les amateurs plébiscite un combat entre Yékini et Lac de Guiers 2, qui tout de même eu le mérite de battre deux grands lutteurs de renom, à savoir Moustapha Guèye «Tigre de Fass» et Balla Bèye 2.
Rokhaya THIAM

GUERRE DES LEADERS AU SEIN DU PARTI SOCIALISTE ?

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Le Ps miné par des rivalités internes autour du n°1

Les propos du promoteur Gaston Mbengue qui répondait à une question d’une journaliste de la place lors du face à face Yékini gris Bordeaux, la semaine dernière alimentent encore les débats. En effet, Gaston Mbengue invité à s’expliquer sur le pourquoi de l’absence des autorités socialistes, ses camarades de parti au stade lors ses manifestations, a sauté sur l’occasion pour jeter des pierres dans le jardin de Khalifa Sall actuel maire de Dakar. D’ailleurs Gaston ne serait pas le seul, car au sein du PS, beaucoup prêtent à l’ex-édile de Grand Yoff l’ambition de détrôner Tanor Dieng dans le parti socialiste et de vouloir se positionner pour l’élection présidentielle de 2012.
Certes la bataille pour la direction du parti socialiste n’est officiellement pas encore à l’ordre du jour, mais par contre la guerre des leaders serait déjà entamée. Ousmane Tanor Dieng et Khalifa Sall seraient partis pour mener le même combat : mettre en avant leurs ambitions personnelles d’accéder au sommet de l’Etat. Car, pour beaucoup de sénégalais, depuis la proclamation des résultats des élections municipales de mars dernier, le parti socialiste revient en force et il n’est pas exclu qu’il revienne au pouvoir au prochaine présidentielle de 2012. «Que les Sénégalais ou les socialistes ne se fassent pas d’illusion car sur la volonté politique et l’ambition personnelle de Khalifa Sall de prendre les rênes du parti. C’est quasiment sûr qu’en 2012, il sera candidat pour la présidentielle», nous confie notre interlocuteur, paraissant en connaître plus qu’il n’en a dit. Khalifa Sall serait selon certains observateurs de la scène politique, en train de d’opérer à un jeu d’influence sur bien de ses camarades de parti pour les avoir dans son camp. Son compagnonnage avec Tanor Dieng dans le parti serait miné de concurrences personnelles qui pourraient à la longue, avoir le dessus sur la dynamique collective au sein du PS. Khalifa Sall semble être actuelle plus favorisé que Tanor Dieng car il serait dans une certaine mesure au pouvoir puisque porté à la tête de la mairie de Dakar. Mais aussi il dispose d’une expérience et de nombreux atouts comme sa jeunesse par exemple, pour devenir le véritable numéro 1 du PS. A Tanor Dieng, il est reproché de ne pas avoir du charisme et de faire partie d’une génération vieillissante de la classe politique. «OusmaneTanor Dieng n’est plus en phase avec le contexte politique actuel, il ne pourrait pas descendre sur le terrain. Dans pratiquement tous les partis politiques ce sont des jeunes qui sont investis et qui dirigent les combats. Il y a très peu de chances qu’on l’investisse candidat en 2012. Vous verrez, il va y avoir d’énormes revirements de situation», poursuit notre interlocuteur.
En dépit des rivalités internes, le moins que l’on puisse dire c’est qu’actuellement c’est l’optimisme au parti socialiste où les membres espèrent revenir au pouvoir. Khalifa Sall est présidentiable et Ousmane Tanor Dieng semble ne pas être le meilleur candidat pour la présidentielle de 2012. L’avenir nous édifiera sur cette question.

Rokhaya THIAM

CAMPAGNE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME

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Lancement de la distribution des MILDA (moustiquaires imprégnées à longue durée d’action)
En partenariat avec le programme national de lutte contre le paludisme, l’UAID (l’agence des Etats-Unis pour le développement international) va procéder demain à Thiénaba Gare, dans le district sanitaire de Khombole, au lancement de la campagne de distribution des moustiquaires imprégnées pour contribuer à lutter contre ce fléau que constitue le paludisme.
Thiénaba Gare, peuplé de 1207 habitants situé dans la région de Thiès abritera la première étape de la campagne qui va couvrir tout le pays. En effet le programme de lutte contre le paludisme ou malaria a été initié en 2007 par l’USAID. L’objectif visé est de réduire de 50% le nombre de décès causés par le paludisme dans les quinze pays africains concernés par le dit projet. Les acteurs du programme de lutte contre le paludisme comptent atteindre 85% des groupes les plus vulnérables, à savoir les enfants et les femmes enceintes. Ainsi plus de deux millions de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action seront distribuées aux populations. Ce qui fera dire à M. Kévin Mullally, directeur de l’USAID/Sénégal : «les moustiquaires imprégnées d’insecticides sont des outils efficaces de lutte pour faire reculer le malaria. Mais il faudrait-il que les populations s’en servent. Nous invitons donc tous les parents qui vont en recevoir pendant cette campagne, à les accrocher au-dessus de leurs lits et de ceux des enfants afin de les protéger contre ce cette maladie mortelle qu’est le paludisme».
Ce programme de lutte contre le paludisme aura couté 1,2 milliards de dollars porte sur une durée de cinq ans et concerne quinze pays africains. C’est la troisième année que le Sénégal fait partie des pays ciblés par la PMI (initiative du président américain contre le paludisme). Et, cette année, le Sénégal a reçu la somme de 15,7 millions de dollars pour ses activités dans le domaine du paludisme couvrant la formation des travailleurs de la santé et des communautés afin de s’assurer que les cas de malaria seront diagnostiqués et traités avec les médicaments les plus efficaces et aussi pour la prévention de la maladie durant la grossesse grâce à l’utilisation des médicaments antipaludiques prophylactiques. Depuis 2008, plus de sept mille agents de santé communautaires dans près de 1 297 cases de santé ont été formés. Ces derniers ont d’ailleurs à leur tour eu à suivre la croissance de plus de 221 mille enfants. 793 851 moustiquaires ont été distribuées et plus de 216 000 autres ont été mises à la disposition des populations sénégalaises à travers un système de bons subventionnés.
La cérémonie de lancement de la campagne distribution moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA), se fera sous la présidence de Madame le Ministre de la Santé au Sénégal, Monsieur Kevin J. Mullally, Directeur, USAID/Sénégal, Monsieur le Gouverneur et autres répresentants du gouvernement et partenaires.
Rokhaya THIAM

SOIREES MANA Ambiance festive au Madison avec Fallou Dieng

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Des soirées «Manas» époustouflantes

En parlant de musique et d’ambiance à Dakar, on peut dire que chacun a ses préférences et sortir en boîte, avec l’été qui s’annonce est le moment idéal pour s’amuser. Mais Fallou Dieng a son public, venu très nombreux ce week-end dernier assister à la soirée «mana» qu’il donnait au Madison. Fallou Dieng avec la sortie de son double maxi, «Mana» est en train de faire tabac dans les boites de nuit de place. Dernièrement, il a fait le plein au Madison night club sis en face de la police du 4 èm arrondissement. A 1 heure du matin déjà, il n’y avait plus de place pour les automobilistes pour se garer aux environs de la boite e nuit. Les jeunes filles habillées «mana» ont très tôt assailli  la boîte où le chef d’état major général des ambianceurs a ravi son public. La piste de danse, du début à la fin de la soirée n’a pas désempli, chacun se déhanchant sur les plus beaux morceaux de l’artiste moment. Fallou a aussi revisité quelques uns de ces hits.

L’ambiance était festive. Et, ont prennent part aux soirées «mana» de Fallou Dieng, beaucoup d’artistes de la musique sénégalaise comme Sidy Samb, Ablaye Mbaye, Bakane Seck, Moussa Diouf entre autres.

Rokhaya THIAM

 

VICE-PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE AU SENEGAL: FAUX BOND AUX FEMMES ?

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Et si l’on nommait Idrissa Seck ou Pape Diop?

 

Le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade après avoir procédé, contre toute attente, à la nomination de M. Souleymane Ndéné Ndiaye comme Premier Ministre, cherche cependant au chef du gouvernement un supérieur hierarchique en la personne d’un Vice Président de la République. Le poste en questions soulève une vive polémique car beaucoup ont du mal à saisir sa pertinence. Une femme serait préssentie, mais d’autres sources officieuses, sursurrent le nom de Idrissa Seck, actuel maire de Thiès. Une hypothèse qui, déjà, fait jaser biens des responsables du PDS tapis dans l’ombre.

Après un remaniement que certains qualifient en tant que tel que de nom, car tous les ministres exclus par la porte sont revenus par la fenêtre, le président de la République Me Abdoulaye Wade semble bien decidé à aller jusqu’au bout avec son projet de loi instituant la Vice Présidence de la République, malgré les multiples protestations de l’opposition sénégalaise et de la société civile. C’est le 2 juin prochain que le congrès du parlement devra avaliser le projet qui continue à susciter des protestations jusque du côté des chefs religieux, avec la sortie dans la presse de l’Abbé Jacque Sarr exprimant son désaccord sur ce poste de vice présidence de la République. Hélas, dans les prochains jours, les sénégalais, sauf revirement de situation, seront édifiés sur le l’identité de l’homme ou de la femme qui occupera ce poste, cepndant que beaucoup ont du mal à saisir la difference entre les fonctions du Premier Ministre et du Vice Président.

Un vice-président, l’on sait que c’est un officier travaillant pour un gouvernement et qu’il est situé hiérarchiquement sous le président. Le vice-président est un politicien dont la première fonction est de se substituer au président en cas d’absence de démission, de décés ou indisponiblilité pour remplir sa mission, peu importe la raison. Selon le système politique qui prévaut au Sénégal, il est nommé par le président. Et, les gouvernements avec vice-présidents ont en général une seule personne occupant ce poste. Dans plusieurs systèmes présidentiels, le vice-président détient peu de pouvoir politique pour les opérations courantes, mais est souvent considéré comme un membre important du cabinet. Dans différents pays du continent américain, il détient le rôle symbolique de Président du sénat. C’est le cas en France où le Vice est le président du Sénat. Le Premier minister, quant à lui est à la tête du pouvoir exécutif du système parlementaire, composé de l’ensemble des ministres, parmi lesquels des ministres d’Etat, des ministres avec ou sans portefeuille, des ministres délégués qui forment ensemble le Conseil des ministres. Quand au terme Premier ministre, il insiste sur la primauté de celui-ci sur les autres ministres.

Chez nous au sénégal, les consultations pour la nomination avaient d’ailleurs été annoncé et une dame serait en vue. Pour plaire aux femmes et mieux faire passer le projet de loi de cette institution à l’Aseemblée Natioanle, même si nos politiques se défendent de considerer la vice présidence de la République telle une institution, une femme serait présssentie au poste. Une idée que balaient d’un revers de main, certains responsables politiques qui pensent plutôt que Me Wade semblerait clignoter à gauche pour tourner à droite. En fin politicien, Me Abdoulaye Wade pourrait contre toute attente nommer à ce poste, Pape Diop le maire de Dakar déchu ou son fils putatif l’actuel maire de Thiès qui semble convaincu de son futur présidentiable. Qui sait? En tout cas, déjà certains libéraux commencent à jaser. Ils ne cachent pas leur hostilité à Idrissa Seck et ne sont pas pour sa nomination au poste de Vice président du Sénégal. Et, les sénégalais qui dans la quasi totalité des populations ne sont pas d’accord avec ce projet car ne pouvant justifier sa pertinence dans le contexte économique actuel, ne sont pas dupes. En effet, beaucoup voient à travers cet anarchement à créer une Vice Présidence de la République, une manoeuvre pour livrer le pays à un probable successeur. Or, les citoyens sénégalais préfèrent de loin choisirent leur Président de la République par a voie des urnes plutôt de se voir imposer un homme.

 

Rokhaya THIAM

 

Guerre des promoteursRivalités et Guéguerre entre Gaston et Luc Nicolaï

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Le CNG tranche sur la date 26 juillet

Les commentaires et supputations vont bon train concernant la vive  polémique autour de la date du 26 Juillet prochain que s’arrachent les promoteurs Luc  Nicolaï et Gaston Mbengue. Tous deux veulent tenir des combats à cette même date clôturant la saison de lutte 2009.  Des deux côtés, chacun est persuadé d’avoir raison. Et, il semble qu’une bataille médiatique a été engagée par les promoteurs pour avoir l’opinion publique dans son camp. Les avis sont en tout cas partagés. Cependant, le CNG de lutte s’est enfin prononcé sur cette affaire pour rétablir la vérité en la personne de son président, le Dr Alioune Sarr.

Depuis plus d’une semaine, la guéguerre entre Luc Nicolaï et Gaston a pris le dessus sur l’actualité de l’arène. La date du 26 juillet divise les deux promoteurs. Le public et les amateurs de lutte s’interrogent tous sur qui a raison et qui a tord par rapport à la date du 26 juillet. Car autant Luc Nicolaï que Gaston Mbengue ont promis de tenir des combats le même jour.  Interpellé sur la polémique qui a fini par s’installer autour de la date du 26 Juillet prochain, une journée où les deux promoteurs veulent organiser. Gaston Mbengue pour sa part, réfute même le terme de polémique employé pour parler de cette affaire. Car selon lui, la date du 26 juillet lui revient de droit car il se serait déjà acquitté de toutes les démarches à accomplir officiellement devant le CNG pour obtenir cette date. Il compte organiser le combat entre Yékini et Gris Bordeaux au stade Demba Diop de Dakar.

En réalité, qu’est ce qu’il s’est passé ? En fait, selon le docteur Alioune Sarr, Luc Nicolaï, malgré tout le bruit et ce tapage dans la presse, ne se serait pas encore présenté au CNG pour demander la date du 26 juillet. D’après le président du comité national de gestion de la lutte, ni Luc Nicolaï ni un membre de son staff ne sont venus au CNG pour des formalités en vue d’obtenir cette fameuse date du 26 juillet. Par contre, le CNG n’aurait reçu de la structure Luc Nicolaï & Co, qu’un courrier exprimant, non pas une demande pour la date du 26, mais une demande de prolongation de la saison 2009 jusqu’au 02 Aout. Et, bien avant l’arrivée du courrier de Luc Nicolaï & Co, deux autres promoteurs ont déjà adressé une correspondance au CNG pour la date peu probable du 02 aout prochain. Cependant, il n’est pas exclu la possibilité de repousser la date officielle de clôture de la saison en cours, mais pour ce faire, le CNG souhaite s’appuyer sur des arguments solides à présenter probablement à son supérieur hiérarchiques, le Ministère de la Jeunesse et des Sports. A ce propos, Luc Nicolaï aurait été reçu hier par le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Mamadou Lamine Keita pour une médiation pour la prolongation de la date de clôture de la saison de lutte. Le docteur Alioune Sarr a aussi exprimé son regret de voir, certains personnes utiliser les médias pour théâtraliser des événements qui n’en valent pas la peine. Il fait allusion à qui ? Le président du CNG, ne voulant nommer personne, déclare qu’il s’adresse en tout cas à tous ceux qui utilisent les médias pour faire passer leurs messages au lieu d’aller là où le problème devrait se régler. «Je refuse de régler ce genre de télescopage entre promoteurs par médias interposés. Personne ne peut faire pression sur moi, je ne suis plus dans l’administration, je gagne bien et dignement ma vie. Le CNG travail en toute objectivité et reste impartial, œuvrant uniquement dans l’intérêt de la lutte », a-t-il déclaré.

Seulement, le camp de Luc Nicolaï ne démord pas sur cette date du 26 juillet et il y aurait alors la possibilité d’organiser leur combat au Stade de Amadou Barry de Guédiawaye ou de Alassane Djigo de Pikine. Plus que jamais, la fameuse date du 26 revêt des enjeux énormes.

Rokhaya THIAM

 

 

EUROPISSIMO 2009 À DAKAR

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Une grande rencontre Europe/Afrique se tiendra, à Dakar dans le cadre d’un salon d’affaires, “Europissimo 2009” qui va accueillir plus de 500 participants, 1000 Chambres de Commerce de cinquante pays Européens qui y prendront part. Ce salon est organisé par Eurosenecap, une association regroupant des Belges et des Sénégalais. La particularité de cet événement, c’est le milieu choisi pour abriter, cinq jours durant le salon d’affaires. Car, “Europissimo 2009” se passera au stade Léopold Sédar Senghor. Le Directeur general de l’événement, le Dr Ivan Florine, veut romper avec les grands hotels de luxe, les lieux de business classiques comme.

Le Sénégal va abriter la première éditon de “Europissimo”, un grand salon d’affaires qui permettra aux opérateurs économiques et hommes d’affaires Européens et sénégalais de se rencontrer afin de nouer des partenariats. Le salon cible tous les secteurs d’activité. Les organisateurs veulent faire connaitre aux hommes d’affaires sénégalais un autre label européen de qualité et aider parallélement les sociétés européennes à percer malgré la crise économiques mondiale. Ainsi, les Pme et autres entreprises locales en difficulté auront l’occasion de trouver des partenaires afin de survivre à cette crise mondiale.
Le Directeur general de “Europissimo 2009” compte inviter tous les pays de la sous-région. Trois cent milles visiteurs sont attendus pour cette première édition et mille Chambres de Commerce Européennes de cinquante pays différents y participeront et ce sera en collaboration avec toutes les ambassades. L’événement est place sous le haut patronnnage de l’ambassadeur du Sénégal et celui du Cap-Vert à Bruxelle, le Ministre de la Jeunesse, des Sport et des Loisirs, le Ministre du Commerce. Pour les organisateurs, l’un des objectifs du salon est de tisser des liens avec l’Afrique du Nord et l’Afrique Sub Saharienne et render les produits de qualité en grande quantité aux fournisseurs. Aussi, le salon va permettra aux hommes d’affaires et opérateurs économiques d’avoir des contacts Belges et européens. Ainsi les barriers et tracas lies à l’obtention du visa vont sauter.
Le choix de Dakar n’a pas été fortuite car, comme l’explique le Directeur Dr Ivan Florine, la stabilité du pays, l’accessibilté du port autonome de Dakar avec son terminal à conteneurs ont été déternimant dans le choix du lieu de cette première edition de “Europissimo 2009”. Et, contrairement à certains pays africains, les européens ne paient pas pour obtention du visa d’entrée.

Rokhaya THIAM

LA JEUNESSE NON-LIEU DE IDRISSA SECK

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Le mouvement Jadis répond à Abdou Aziz Diop politologue

Idrissa vient de bénéficier d’un total délivré par la Justice sénégalaise sur l’affaire dite des chantiers de Thiès qui lui avait valu sept mois d’emprisonnement à la maison d’arrêt de Reubeuss. Les jeunes du mouvement J.A.D.I.S (Jeunesse Autour de Idrissa Seck), disent se réjouir que justice soit faite. Et, par la même occasion, apporte la réplique à Abdou Aziz Diop, politologue qui a déclare sur les ondes d’une radio de la place que” Idrissa Seck n’a pas un passé qui lui permettant d’avoir des ambitions présidentielles”.
Mardi dernier, le learder du Rewmi ayant été blanchi par la justice l’affaire des chantiers de Thiès, a tenu une conférence de presse pour, dit-il remercier ses militants et tous ceux l’ont soutenu durant ses moments troubles et réaffirmer ses ambitions de devenir le quatrième president de la République du Sénégal. Cepepndant, ce non-lieu total dont il a bénéficié, est loin de convenir à certains politiques et hommes de la société civile qui dénotent beaucoup de zones d’ombre dans cette affaire. M. Abdou Aziz Diop, politologue de son état a donné son point de vue sur le blanchiment de Idrissa Seck qu’il considère comme étant “c’est a conséquence d’un deal politico-financier”. Quant à l’ambition de devenir le président de la qutrième République, Abdou Aziz Diop, sans mettre de gangs, déclare à propos du leader du Rewmi que “la faiblesse majeure de Idrissa Seck, c’est qu’il est incapable d’humilité non par complexe de supériorité, mais par complexe d’infériorité . Idrissa Seck n’a pas un passé lui permettant, tant qu’il ne s’explique pas devant les sénégalais, de prétendre à être le quatrième président de la République du Sénégal. Il ne dispose pas d’atouts en ce sens que son passé est flou. Pour prétendre pouvoir gouverner, il faut au préalable avoir un passé clair, un programme bien défini,”. La réplique ne s’est pas faite attendre du côté de Thiès la capitale du rail, où les jeunes du mouvement Jadis estime que Abdou Aziz Diop fait partie de  la trempe “de ces oiseaux de mauvaise augure qui ne cessent d’assombrir l’esprit des sénégalais et si leurs manœuvres avaient abouti, le pays serait dans le chaos. Que de soit disant politologues comme Abdou aziz Diop, né de cette dernière race et qui voudrait par on ne sait quel mobile se constituer en arbitre légitime pour demander à M Idrissa Seck  d’édifier les Sénégalais sur son passé, sur sa carrière, bref sur sa vie, cesse de nous divertir par des diatribes. Abdou Aziz Diop n’est pas la voix la mieux autorisée pour donner des leçons de morale ou d’éthique politicienne à Monsieur Idrissa SECK.
Pour finir, le mouvement Jadis réitére son engagement à M. Idrissa Seck qui selon ces jeunes , a démontré tout son art de porter une politique gouvernementale qui lui a d’ailleurs valu de mériter la confiance des partenaires du Sénégal à l’instar du FMI et du Club de Paris. Aujourd’hui vue les enjeux importants, dans ce contexte de crise financière et économique mondiale, les jeunes de Jadis se dissent convaincus que le pays a plus que jamais besoin d’hommes comme Idrissa Seck pour enclencher le développement. C’est pourquoi, déclarent-ils que le retour de leur leader au Pds a été imminent.

Rokhaya THIAM

2 éme EDITION TOURNOI DE LUTTE CEDAO A DAKAR

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Une cérémonie d’ouverture riche en couleur

Après le Tournoi de lutte africaine de la Communauté qui s’est tenu lau cours du mois dernier au Niger, à Niamey, c’est au tour de Dakar de recevoir soixante jeunes lutteurs issus des 12 pays d’Afrique dans le cadre du tournoi de lutte Cedeao qui va se dérouler du 07 au 10 de ce mois. Le stade Iba Mar Diop a abrité hier, la cérémonie officielle de l’ouverture de la deuxième édition du tournoi Cedeao organisé par le Centre de développement de la jeunesse et des sports de (CDJS), à Ouagadougou. C’était sous la présidence de M. Mamadou Lamine Keita, minister de la Jeunese, des Sports et Loisirs.
Participeront à la deuxième édition de ce tournoi sous-régional de lutte, 12 pays de la Cedeao. Chacun sera représenté par cinq jeunes lutteurs.
C’est un important événement qui, au delà de l’aspect sportif et culturel, est panafricaniste et fédérateur des 12 nations qui participent. Ce sont le Sénégal, le Mali, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Libéria, la Sierra Leone, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Niger, le Nigeria, le Cap-Vert, le Burkina Faso et enfin le Bénin. Plus de soixante jeunes vont s’affronter pour remporter le tromphée. L’équipe du Sénégal vainqueur de la précédante édition et celle du Niger sont les principales favorites, mais il faudra aussi compter avec la formation du Nigéria, de la Gambie et du Togo.  La compétition va être disputée en deux phases: d’abord un championnat par équipe de cinq lutteurs et ensuite les lutteurs combattront individuellement mais cette fois-ci, par catégories. Ainsi, il va y avoir cinq catégories: 65 kg, 75 kg , 85 kg , 100 kg et en + 100 kg .
L’équipe du Sénégal est composes de jeunes lutteurs au talent avéré comme c’est le cas avec Pakala, Cheikh Ndiaye, Tabara Ndiaye etc.
Les dépenses sont estimées à 40 millions de francs Cfa par la Cedeao et le Cng a la charge de l’hébergement, de la restauration et le transport des compétiteurs tout le temps que durera le tournoi. Les récompenses vont de 750 à 5 000 dollars pour l’équipe championne de la CEDEAO. Toujours en équipe, la 2éme aura 1 500 et la 3éme 750 dollars. En individuel, le 1er de chaque catégorie gagnera 2 500 dollars, le second 1 500 dollars et le 3e 750 dollars.
L’ambiance a été son paroxysme avec les chants des divas Khar Mbaye Madiaga, Soda Mama Fall, Ndickou Thioune et Khady Diouf, Mayé Ndeb Ngom au micro central en compagnie de Doudou Seck. La troupe folklorique la troupe Bakalama de Thionck Essy a aussi fait danser le public sous le rythme Diola. Babou Ngom, le tambour major Sérère et la prestation de Doudou Ndiaye Coumba Rose que l’on présente plus, ont aussi été de la partie. La cérémonie d’ouverture a fortement eu une dimension culturelle de haute portée.
Les compétitions démarrent cette après-midi au stade Iba Mar Diop. L’équipe du Sénégal, qui défend son titre remporté l’année précédante, devra faire attention face au Niger et au Nigéria surtout après avoir dernièrement raté la la marche à Niamey il y a juste un mois.

Rokhaya THIAM

OCCUPATION IRRÉGULIÈRE DE LA VOIE PUBLIQUE A DAKAR

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Quand mendiants et vendeurs à la sauvette envahissent les rues

Dangereuse, la cohabitation entre les occupants de la voie publique et les véhicules et automobilistes. Ils se sont installés à proximité d’importants axes routiers ou de carrefours, sur l’ensemble des rues de la capitale sénégalaise. Ce sont pour la plupart des cas, des marchands ambulants, des tenanciers de gargotes, vendeurs de fruits et des mendiants. La  chaussée prévue pour les piétons est prise d’assaut par ces trois catégories d’occupants. Cela devient une véritable gêne pour la commodité et la sécurité des piétons, de la circulation, et occasionne la dégradation  des routes. Un phénomène qui enrégistre chaque jour de nouveaux adhérants, ce  qui rend la circulation difficile occasionnant parfois des embouteillages monstres dans Dakar. Il est difficile de se frayer un passage dans certaines avenues de la capitale aux heures de ponte. C’est littéralement un envahissement de  de la ville des occupants particuliers. Il n’en faut pas davantage pour que ces marchands et vendeurs et mendiants ne s’installent sur une partie de la bitume.
Le fait est devenu tellement fréquent que le tableau qu’il offre a finit par faire partie du décor de Dakar. L’occupation de la voie publique par des vendeurs à la sauvette, des marchands ambulants et autres vendeurs de fruits, de dames tenant des tables où sont vendus des cacahuètes, des jujubes etc,  frise l’anarchie. Au quotidien, les routes, avenues et ruelles intermédiaires sont envahis par des vendeurs, des mendiants, de petits commerçants et marchands ambulants. Les automobilistes râlent souvent, mais leur plainte est tombée comme dans l’oreille d’un sourd. Circuler  en voiture deveint de plus en plus difficile et ces gens préfèrent occuper la chaussée et ses abords pour vendre toutes sortes de  produits. Ils préfèrent apporter le produit au client susceptible de l’acheter, parfois jusque dans la voiture.  Des accessoires de téléphone portable, aux articles électroménagers, en passant par les fruits et légumes, des vêtements et chaussures de fripperie, tous ces produits sont disponibles au bord de la route. C’est un phénomène propre aux grandes villes des pays pauvres où la surpopulation et l’exode rurale semblent pousser les gens à transformer tacitement, la la voirie, toutes les routes et recoins de la ville en marché. Les rues de Dakar sont devenus des marchés où s’installent pêle-mêle toutes sortes de marchands.  Ils ont su s’organiser de manière à tirer leur épingle du jeu sur la route et dans la rue où ils ont élus « marché et lieu de vente ».  Un matin c’est juste un étalage par terre à même la chaussée, puis le lendemain c’est une table qui fera place ensuite à une cantine et finalement, les uns imitant les autres, tout autour nait un marché spontanné, mais quasiment sur la route. L’avenue du « crédit foncier », le rond point Liberté 6, l’avenue heikh Anta Diop, les axes du Canal 4 à Geule Tapée, la rue 6 à Médina en pasant par les routes et rues secondaires de la ville, partout la voie publique est occupée de façon irrégulière par des vendeurs de toutes sortes.  Ce sont des étalages, des tentes, des kiosques, bref des espaces devenus des lieux de vente spontannés. Les marchands ambulants de Sandaga déguerpis en Novembre 2007 n’ont pas mis plus de deux semaines à réinvestir la voie publique, après une journée de manifestaions violentes et d’affrontement avec les forces de l’ordre. Depuis lors ce sont tous les trottoirs et chaussées de la ville qui sont transformés en marchés spontanés. Les commerçants chinois en bordure de l’avenue du centenaire de la épublique, transformée en china town. Devant chaque boutique se tiennent des étalage de marchands qui achétent en gros auprès d’eux pour revendre au détail la marchandise. Ce qui fait d’ailleurs dire à beaucoup d’habitants du voisinage, ces chinois sont responsables de cette situation car ils semblent avoir passé un accord tacite avec les ambulants installés devant leurs échoppes.

Cependant, ces personnes sont non seulement exposés à une forte pollution car, respirant le gasoil et les carburants qui se dégage des véhicules à longueur de journée, mais aussi un accident de la circulation peut subvenir à tout moment. C’est à se demander si les autorités locales jouent véritablement leur rôle car, parler de dégager la voie publique ou de déguerpissement semble suicidaire pour les dirigeants politiques en quête de popularité et qui n’osent pas dans ce cas, « fâcher » ces occupants particuliers.  Pourtant plus que jamais, la réglementation de la voie publique est une affaire urbaine à laquelle doivent s’attteler dès maintenant les nouveaux élus locaux, car la pluart sont des infrastrucrures neuves et ayant coûté beaucoup de milliards au Sénégal.

Rokhaya THIAM

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